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25 septembre 2023

Première vraie sortie à la voile de l'année

 24 Septembre 2023

L'année 2023 pour l'instant n'aura pas été une vraie année de navigation après les problèmes moteur rencontrés, les vacances d'été en mode Road Trip Camping Car vers les parcs d'attractions français, une envie de Louane qui souhaitait faire le Puy du Fou, Astérix et Disneyland, et puis surtout le projet de vente de Moana pour passer sur un vedette à moteur hors-bord.

Ce projet ayant avorté suite à l'augmentation des prix de l'électricité, où, pour faire face à cela, nous avons préféré investir notre budget dans le financement de panneaux photovoltaïques pour devenir le plus possible autonomes et diminuer fortement notre facture énergétique.

Bref, tout cela pour dire que madame n'aura pas son cabine cruiser, et que moi je continuerai à me faire plaisir avec Moana, et, pour le peu de sorties en famille mode bouée tractée ou farniente, et bien nous louerons.

La température extérieure est de 26°, il fait un beau soleil et le vent NO -SE de force 2 à 3 environ 8 nœuds.

Programme prévu pour la sortie:

Sortie avec deux amis (Antoine et Benoit), l'un fortement amariné et voileux, l'autre, pleine découverte car montagnard.
Notre objectif, passer du bon temps ensemble, profiter de la vie et du moment et partager notre bonheur d'être ensemble.

Casse croute de la sortie:

A trois, et avec des bons vivants, c'était forcément très gourmand.

  • Boissons:
    • Deux bouteilles de Salvetat (fournisseur Moi)
    • Une bouteille de rosé des sables (fournisseur Benoit)
    • Une bouteille de rouge corse Fruité (fournisseur Benoit)
  • Nourriture
    • Des mini sandwiches au surimi et autres plaisirs (fournisseur Benoit via manu son épouse)
    • Du pâté de campagne (fournisseur moi)
    • Du camembert bien fait (fournisseur moi)
    • Du très bon pain (fournisseur Antoine)
    • Des cannelés Bordelais (fournisseur Antoine)

.

Récit de la sortie:

Appareillage à trois, Benoit assis dans le cockpit avec moi, Antoine à la proue pour larguer la dernière pointe, la tribord, et moi, bien entendu à la barre.

Le sondeur est inopérant car je n'avais pas débranché la batterie la dernière fois, et, cette dernière est vide bien évidemment.

Aucun moyen de connaitre la profondeur, mais ce n'est pas grave, nous sommes là pour naviguer, pas pour aller se baigner proche du rivage.

Je pars en arrière, pas si lentement que je ne le pensais puisque le moteur rue un peu sur son axe.

Je me fais la réflexion qu'il va me falloir mieux le régler.

Dès que je suis sorti du Catway, je braque la barre franche et la barre du moteur sur bâbord, Moana pivote sur son erre, je repasse la marche avant, et nous glissons le long des autres bateaux pour remonter le ponton.

Tout à coup, Moana est stoppée net, dans un coup que je ressens jusque dans la barre.

Antoine, qui est toujours à la proue, me dit que nous avons heurté un bloc de béton immergé. Le niveau du lac est bas (autour de 1m) pour que j'ai heurté le bloc qui ancre le ponton.

Je passe en marche arrière, écarte la proue pour partir sur bâbord, et et je repasse en marche avant tranquillement nous faisons un large virage bâbord pour aller prendre le chenal.

Nous remontons tranquillement, et dès que nous passons les passes du port de l'Estey, je pousse le moteur pour que si la quille touche le fond sableux, elle glisse sur le sable, et bien entendu, ça passe comme à chaque fois. Je suis le chenal entre les passes et deux bouées de chenal, et, une fois ces deux bouées laissées sur l'arrière, je mets le cap sur la troisième bouée de rives, le grand classique désormais, puis, je prends un cap NO pendant quelques minutes, puis je vire Sud-Est, proue au vent pour que Antoine hisse la grand voile du cockpit, elle monte toute seule, se prend une ou deux fois dans les lazy jack puis les barre de flèches, bref, du grand classique quand on n'a pas navigué depuis quelques temps. A chaque fois, je fais affaler un peu, puis remonter. Antoine tourne deux tours au Winch pour finir de bien hisser la GV, bloque la drisse dans le bloqueur du roof, je choque l'écoute et c'est bon.

C'est maintenant le tour du génois, j'ouvre le taquet qui bloque la bosse d'enrouleur du génois, je libère la bosse et je commence à tirer sur l'écoute bâbord du génois, ça déroule tout seul, c'est le cas de le dire.

Le temps est calme, je sors l'intégralité du génois. Je verrouille ma bosse, et, je pousse sur ma barre pour prendre un cap SO tribord amure.

Je coupe le moteur, mais je ne remonte pas la chaise, je ne veux pas me tourner et ne pas surveiller ce qu'il y a devant moi.

Moana vire en douceur, je borde mon génois au winch, je borde un peu ma GV, et c'est parti avec une navigation à plat avec un vent de 3/4.

Nous descendons paresseusement à 3 KN, en longeant les balises de la zone militaire, Antoine s'est mis torse nu, Benoit à la Casquette, et nous sortons les munitions pour casse-crouter.

Elle est pas belle la vie ?

Nous allons presque jusqu'à Biscarosse, puis virons de bord pour remonter au Nord jusqu'à Cazaux en longeant la rive Ouest du Lac.

Nous naviguons en compagnie d'autre voiliers, et j'essaye, de trouver celui d'un ami, Erick qui a un Edel 600 DL à coque blanche, et qui est sur le lac ce jour là, mais c'est un Kite qui vient nous rendre visite.





Pendant ce temps, nous mangeons, nous dégustons le vin de Benoit, et nous nous racontons la vie, nos vies, nos pensées, et ce que nous partageons plusieurs fois par mois quand nous nous réunissons.

Avant d'arriver au niveau du port de Cazaux, je passe la barre à Antoine, je voyais qu'il en mourrait d'envie, et je le fais virer de bord, et nous voilà reparti pour une nouvelle descente plein Sud, encore plus prêt de la Côte Ouest, en direction de Port Maguide.

Une régate du cercle de voile de Cazaux a lieu ce jour là, nous admirons les voiliers qui se disputent le vent autour des balises.

La régate

Antoine se régale, Benoit découvre et apprécie la voile, moi, je respire, je vis, je profite de l'air, du vent et d'être avec mes amis.

Nous dépassons Port Maguide quelque peu en direction de Ispe, mais l'heure avançant, je préfère virer de bord et remonter N-E, toujours avec un vent de 3/4 pour rejoindre le port.

Arrivé dans les abords de la zone militaire, nous virons de bord pour tirer un bord SE assez court, puis de nouveau un bord NE, puis nouveau petit bord SE, nous sommes dans la zone la plus profonde du lac.

Je relance le moteur, j'embraye la marche avant, nous sommes face au vent, mais vent j'enroule le génois, puis j'affale la GV, et nous prenons la route pour rejoindre le chenal.

J'ai repris la barre, nous sommes heureux d'avoir passé une si belle journée ensembles.

Je rentre en douceur, moteur au ralenti, comme d'habitude, Antoine est à la proue, prêt à sauter sur le ponton pour prendre une amarre, je prends bien au large, longeant les bateaux qui sont sur le bord Nord Ouest du port, je suis presque au niveau de mon emplacement, je pousse à fond ma barre à tribord, Moana vire, mollement, et prend la direction de son lieu d'amarrage. Nous nous glissons entre le bateau bâbord et le catway, un coup de marche arrière, Moana coupe son ère en douceur.

Antoine saute sur le catway et passe les pointes bâbord et tribord, je coupe le moteur, et nous amarrons correctement, puis rangeons tout bien proprement. 



Trace de la navigation du jour à partir de l'application "Navionics"

         Benoit en prière à la proue                     Vue bâbord du lac, magnifiques couleurs



La sortie fut un véritable plaisir, Nous n'avons qu'une seule hâte,  pouvoir en refaire une ensemble le plus rapidement possible. 
C'était magique.
Peut-être dans quinze jours ou trois semaines si le temps est propice.

Synthèse de la navigation:

  • Appareillage: 12h30
  • Retour au port de l'Estey:  18h00
  • Temps de navigation: 5h30
  • Vitesse moyenne: 3,5 Nœuds
  • Vitesse maximale:  7,5 Nœuds (c'était le passage au moteur)
  • Distance parcourue: 19,3 Mn

27 septembre 2021

La drisse s'envoie en l'air

26 Septembre 2021


Pour cette troisième sortie de l'année, deuxième à la voile si j'élimine celle au moteur avec mon petit fils, et première si j'élimine celle du mois de juin où j'ai cassé le moteur et échoué Moana, je ne sors pas seul.
J'emmène avec moi un autre propriétaire d'Edel 665, Philippe R.

La journée promettait d'être sympathique, un coéquipier sympa, et de bonnes conditions de temps pour naviguer.

La température extérieure est de 22°, le ciel est nuageux avec des éclaircies et le vent est de force 3 à 4 environ 10 nœuds avec des rafales à 15 nœuds.

Programme prévu pour la sortie:

Navigation en double pour affiner la navigation à la voile pour Philippe.

Casse croute de la sortie:

Bien qu'étant accompagné, le casse-croute est frugal, je suis au régime...
Au menu, salade composées maison à base d'émincées de poulet, de tomates et Concombre du jardin avec une sauce au yaourt maison. et Salvetat pour la navigation.

On prendra la bière au "Fanum" au retour au au port.
.

Récit de la sortie:

Avant d'appareiller, de peur de réitérer l'épisode malheureux de la sortie du mois de juin, à l'aide de la gaffe je commence à arracher les algues qui foisonnent autour de mon moteur.

Je lance le moteur après quelques coups de lanceur, (il faudra que je pense à noter le nombre la prochaine fois afin de faire des statistiques), je le laisse tourner cinq minutes pour qu'il prenne le bon régime en surveillant la pissette, tout va bien.

Le niveau du lac est très bas, j'espère que nous arriverons à sortir.

Philippe est positionné à la proue de Moana et se charge de larguer à mon commandement la pointe bâbord, je largue la pointe arrière bâbord, j'enclenche la marche et j'informe mon coéquipier qu'il peut larguer l'amarre.

Nous reculons lentement, à mi-catway, je met la barre franche et celle du moteur sur tribord afin de faire pivoter Moana sur son ère, une fois dans l'axe, j'enclenche la marche avant et nous voilà parti.

Philippe est venu me rejoindre dans le cockpit car ne nous voilons pas la face, c'est un beau bébé, et à la proue il enfonce un peu Moana faisant caviter l'hélice du moteur hors bord.

Je passe les pontons je remonte tout droit un peu NO, me fiant sur les profondeurs affichées par la carte de mon application de Navigation, je scrute le sondeur, et je commence à m'inquiéter car le fond remonte, je vais devoir passer en "Surf Casting" une fois de plus dans le chenal, comme à toutes les fins d'été...

Je ne suis même pas encore arrivé dans le chenal que Moana s'immobilise.
Et merde, nous sommes échoués!

  • Nous essayons de faire giter et de pousser le moteur.
  • Nous ne bougeons pas!
  • Philippe décide de se mettre à l'eau, elle est chaude et je l'ai déjà dit, un beau bébé à carrure de rugbyman.
  • Prenant appui sur le tableau arrière il fait à la fois giter Moana et le pousse nous permettant de nous dégager et de prendre le chenal.
  • Philippe préfère rester à l'eau et se faire tirer accroché à l'échelle pour le cas où nous nous échouerions une fois de plus, et, je l'avoue pour moi, alléger le bateau d'une bonne centaine de kilos.

Nous remontons tout le chenal, arrivons dans une zone où le sondeur indique 1,5m de profondeur, je passe la barre à Philippe, nous nous mettons bout au vent, et je vais hisser la GV qui monte gracieusement.

Je l'étarque parfaitement, la bôme est toujours centrée, je débloque la drosse du génois, je prend l'écoute de génois bâbord et je commence à dérouler le Génois.

Je n'en suis qu'à la moitié que Philippe m'alerte sur le fait que le Génois ne semble pas bien hissé.

Impossible, je l'avais bien vérifié lorsque je l'ai remis en place. 

Un contrôle, effectivement l'émerillon génois du profil d’enrouleur est à mi-hauteur sur l'étai.

Merde! La drisse a claqué!

Impossible de continuer à dérouler mon génois et à continuer comme ça, pas d'autre choix que d'affaler le génois et de le rentrer.

Philippe part à la proue en restant assis sur le pont et se charge de l'affaler en le gardant contre lui.

Philippe R affalant le Génois
Philippe après avoir affalé le génois

Je bloque la barre avec le système mis en place au début de l'année, je rentre dans le bateau et je vais dans le poste avant ouvrir le panneau de pont.

Nous faisons rentrer le génois dans Moana par cette écoutille et nous reprenons notre route uniquement avec la GV et en conservant le moteur, certes non embrayé, mais tournant quand même pour le cas où nous aurions une nouvelle avarie de voile.


 Je ne suis pas superstitieux, mais quand je suis chat noir, et bien, c'est chat noir! 

La navigation est relativement agréable, un peu poussive parfois, mais en maintenant un vent de travers je peux tirer quelques bords forts agréables et nous faire plaisir.


Moana navigant juste avec la GV et moteur non embrayé au cas où

 

Nous croisons au loin une planche à voile sur Foil, un Kitesurfer bien entendu avec le vent que nous avons il doit bien s'amuser et quelques catamarans qui marchent plus forts que nous.

Nous partageons nos expériences, je réponds aux questions que Philippe se pose sur la navigation et les réglages sur un Edel 660 comme le notre, puis l'heure du retour arrivant, nous prenons le chemin du port après avoir affalé la GV et en espérant que nous ne nous échouerons pas en rentrant.

Cette fois, je surveille bien mon sondeur, nous faisons giter Moana sur Tribord en rentrant, je fais une large boucle pour rester le plus possible dans la conche, et ça passe.

Je remonte lentement entre les deux pontons, soudain au moment où je vais virer tribord pour accoster, le moteur se coupe.

Heureusement nous sommes deux, il n'y pas de vent, je sors l'aviron et je l'enclenche dans la dame de nage du tableau arrière pour godiller nous redonner un peu d'ère., Philippe à la proue guide Moana et nous accostons en douceur.

La godille a été dure, je n'avais plus pratiqué depuis au moins 30 ans, il va falloir que je m'entraîne, car deux pannes moteurs en moins de 6 mois, et comme on dit jamais deux sans trois, il faut que je sois opérationnel la prochaine fois.

Pourquoi le moteur s'est-il coupé ?

Réponse simple monseigneur, panne d'essence car je n'avais pas rempli totalement le réservoir avant de partir, après tout un voilier, c'est fait pour naviguer à la voile...

Navigation du 26-09-2021
                      Trace de la navigation du jour à partir de l'application "Navionics"                   

La sortie a tout de même été très agréable quoiqu'un peu mouvementée.
J'en retiens les règles suivantes:
  • Toujours contrôler ses cordages avant d'appareiller.
  • Inspecter aussi ses haubans et bas haubans
  • Faire le plein du réservoir.
  • Giter en passant dans le chenal quand le lac est bas.

Synthèse de la navigation:

  • Appareillage: 12h55
  • Retour au port de l'Estey:  16h30
  • Temps de navigation: 3h30
  • Vitesse moyenne: 3 Nœuds
  • Vitesse maximale:  8,4 Nœuds (c'était la sortie au moteur du chenal)
  • Distance parcourue: 10,8 Mn

 

Articles que j'ai lus depuis pour me m'améliorer:

 

 




15 juillet 2020

Coup de vent sur le lac

12 juillet 2020

Aujourd'hui n'est pas coutume, j'embarque pour une virée la meilleur amie de ma femme qui porte le même prénom qu'elle, est blonde tout comme elle, et partage bien des points communs avec elle, sauf, qu'elle, elle aime faire du bateau et en a toujours fait.

Elle est célibataire, du moins pour le moment, aurais-je trouvé une équipière pour m'accompagner lorsque Louane ne voudra pas venir ?

La question se posera à l'issue de cette sortie.

La température extérieure est de 28°, il faut un beau soleil et le vent est de force 2.

Programme prévu pour la sortie:

Se faire plaisir à naviguer avec une personne qui aime la voile et souhaite en profiter.

Casse croute de la sortie:

Chacun s'est préparé son casse croute, pour ma part:
Au menu, 

  • Sandwich jambon fromage, tomate et chips
  • Salvetat pour la navigation, et une petite bière pour le retour au port..

Récit de la sortie:

Ce fut une sortie un peu particulière où je me suis fait un peu peur.

Moana EDEL 665 appareillage du port de l'Estey
Appareillage

Cela avait mal commencé car le vent dans le port m'a fait légèrement dériver lors de ma marche arrière en quittant le Catway et du coup, en embrayant la marche avant, je n'étais pas parfaitement aligné dans le chenal et j'ai un peu frotté le moteur d'un gros hors bord sans lui laisser de trace.

Je n'aime pas du tout, mais pas du tout ça.

Bon une fois cette petite mésaventure passée, navigation classique pour sortir du port, remonter le chenal jusqu'à la troisième bouée, se mettre face au vent pour hisser la GV en confiant la barre à mon équipière en qui j'avais toute confiance, dérouler le génois, à fond, couper le moteur, et virement de bord cap Sud Ouest pour régler les voiles.

5 minutes plus tard, nouveau virement de bord cap NO pour aller taquiner la zone de la base aérienne, le vent est bon on va filer un petit 4 nœuds.

15h00, nous avons atteint les limites de navigation ave ce cap, le fond est à 1m50, il faut virer, et prendre soit un cap SO, ce qui pourrait être sympa mais le vent tombant, on risque de se traîner, soit repartir SE.

Je fais ce choix, mais le vent continuant de tomber, on prend la décision de casse crouter tranquillement et de profiter du soleil.

Nous profitons d'une bonne demi-heure de calme, en navigant à presque 1 nœud avec un vent de 3/4 NO-SE, et finissons à tout juste le dernier bout de formage pour Florence, que le vent tourne, nous le prenons presque de face, il vient du SO, Moana ardent part comme une flèche, je fois forcer sur la barre pour le tenir et l'empêcher de lofer car plus on va se rapprocher du lit du vent plus la gite va être importante.

Je me bats comme un beau diable pour tenter d'abattre, mais rien n'y fait, j'ai trop de toile.

Je prends la décision d'affaler et de rentrer, un peu dans la précipitation car je n'aime pas cette météo qui a changé et ce vent qui est devenue plus fort, je crains qu'il ne continue à monter, et je décide de ne pas prendre de risque.
Je lance le moteur, je confie la barre à Florence en lui demandant de tenir un cap en abattant, et je rentre mon génois via l'enrouleur.

La manœuvre est pas facile, Florence m'en fait part.

Une fois le génois rentré, je choque la drisse de GV, je demande à Florence de venir au vent, et j'affale ma GV, non sans mal, me coupant à plusieurs endroits au mains, j'avais pas remis mes gants.

GV rentrée dans l'Easy bag, Moana est tout au moteur, manœuvre super bien, la puissance du moteur nous permet de rentrer en sécurité au port.

La sortie a été plus courte que prévue, mais, j'ai préféré jouer la sécurité.

Deux jours plus tard, lors de la rédaction de l'article, et en analysant la situation je me dis que j'ai manqué de jugement.

J'aurai dû:

  • Choquer la GV
  • Demander à Florence de rentrer de moitié le génois.
  • Mettre à la cape
  • Confier la barre à Florence et prendre un ou deux ris.
  • Nous aurions continuer à naviguer, nous nous serions fait plaisir, et surtout j'aurais été meilleur skipper.

EDEL 665 Navigation 12-07-2020 Lac de Cazaux
Trace de la navigation du jour à partir de l'application "Navionics"

Cette sortie a été tellement désagréable que ni Florence, ni moi n'avons pris de photos pour souvenir et pour l'article 

Synthèse de la navigation:

  • Appareillage: 13h10
  • Retour au port de l'Estey:  16h10
  • Temps de navigation: 3h00
  • Vitesse moyenne:  3,5Nœuds
  • Vitesse maximale:   6, 8Nœuds (c'était le passage au moteur)
  • Distance parcourue: 8,9 Mn
  • Coup de vent Force 4 à 5 en tournoyant
  • Equipage
    • Patrick GILLET (moi) Skipper
    • Florence COLLIARD, équipière

13 août 2018

Sortie avec mon beau-père

Lundi 13 août 2018, le temps n'est pas fantastique, plutôt gris, mais il y a un peu de vent Ouest-Sud Ouest Force 3


Programme prévu pour la sortie:

Au programme sortie avec mon beau-père Jacques, pour qu'il découvre "MOANA" et que l'on passe un bon moment ensemble.

Test pour la première fois de l'application Navionics pour se situer et avoir une idée du fond en plus du sondeur.

Casse croute de la sortie:

Jacques étant un bon vivant, un bon pique-nique était de rigueur.
Au menu, charcuterie, fromage, et rosé.
J'apporte la charcuterie, il apporte le fromage et le rosé.

  • Charcuterie:
  • Fromages:
    • Comté
    • Camembert à point
  • Rosé
    • De Provence, cela allait de soi.

Récit de la sortie:

Nous avons appareillé du port de l'Estey à 13h00, au moteur tranquillement, sommes sorti du port et dès la bouée tribord de passée, j'ai mis le cap sur la troisième bouée de limitations de Zone de baignade dans le Nord Ouest du Lac, histoire de rester dans la conche et de ne pas s'échouer. Pendant ce temps, Jacques relève les barre battages.

Le niveau du Lac est assez bas, à peine 1m10 dans le chenal de sortie du port, je ne tiens pas à m'échouer.

Une fois la bouée atteinte, la profondeur est à deux mètres, je confie la barre à Jacques en lui demandant de prendre un cap NO face au vent, et je vais hisser la grand voile. 
Retour au cockpit, je mets le moteur au point mort, j'envoie le génois, je borde un peu et nous nous préparons à virer SO pour que Jacques prenne la mesure de "MOANA", avant de commencer à vraiment naviguer.
Le virement de bord se passe bien, vent de au largue tribord amure, je laisse la barre à Jacques et je coupe le moteur et remonte la chaise puis incline le moteur.

Nous sommes maintenant pleinement à la voile, fendons l'eau tranquillement pendant environ cinq minutes puis nous arrivons dans la zone des 2 mètres, c'est le moment de virer de bord pour remonter au NO, au près bon plein, tribord amure. Je reprends la barre, choque l'écoute bâbord de génois, j'envoie le fameux "Paré à virer", Jacques baisse la tête, se prépare à changer de bord, me répond "Paré!", Je pousse sur ma barre, nous virons tout en restant tribord amure. Je borde mon génois, étarque un peu ma grand voile et nous voilà partie pour une belle remontée du lac jusqu'à la zone des 2 m qui borde le "Petit Tahiti"

Virement de bord pour redescendre un peu SO et prendre de la profondeur, puis nouveau virement de bord et remontée NO jusqu'aux abords de la zone militaire.

Nouveau virement de bord pour repartir SO, et c'est le moment du casse-croute convivial bien mérité.

Durant la journée nous n'avons pas eu un temps fabuleux côté soleil, en revanche nous avons eu une pointe Force 4 28 nœuds, m'ayant amené à prendre un ris et réduire le génois car "MOANA" est assez "ardent"

Trace de la Navigation du 13 août 2018
Trace de la navigation du jour à partir de l'application "Navionics"


Et un grand largue
Un beau Grand Largue sur le retour après que le vent soit redescendu.


Synthèse de la navigation:

  • Appareillage: 13h00
  • Retour au port de l'Estey:  19h15
  • Temps de navigation: 6h05
  • Vitesse moyenne: 3,8 Nœuds
  • Vitesse maximale: 7, 3 Nœuds (c'était le passage au moteur.
  • Distance parcourue: 22,9 Mn
  • Equipage
    • Patrick GILLET (moi) Skipper
    • Jacques MONIER, équipier


12 juillet 2018

Mouillage à Ispe

 Mercredi 11 juillet 2018, 

joli soleil avec quelques stratus, vent Force 2 à 3, la température moyenne est de 28°, mais 25° ressentie à cause du vent.

Programme prévu pour la sortie:

Poursuite de la découverte de la navigation avec MOANA pour la famille objectif se rendre du côté de Ispe, mouiller et se baigner. 

Carte du sud du lac de Sanguinet
Positionnement de la plage de Ispe


Casse croute de la sortie:

  • Des oréos, des galettes et des compotes.
  • Des canettes de coca pour les filles
  • De la Salvetat pour tout le monde.
  • Une bière pour moi

Récit de la sortie:

L'appareillage a été identique à celui du 24 juin, Louane au largage des amarres, et Patrick à la barre pendant que Florence et Eva étaient tranquillement assise dans le cockpit contre la cloison.

Navigation au moteur jusqu'à la troisième bouée de baignade avec Florence à la barre dès que le fond a atteint 1,5m. Pendant ce temps, j'explique à nouveau les principes de la voile.

Nous virons pour mettre Moana face au vent, toujours Florence à la barre, et je hisse la Grand Voile, puis je sors le génois.

Tout de suite je sens Moana vibrer, je stoppe le moteur, je reprends la barre et je mets Cap à l'Ouest, direction Cazaux nous allons naviguer par tribord amure de 3/4.

Le bateau aura une légère gite mais la navigation est tranquille, le lac est beau Eva se laisse aller à bronzer version star.

Eva et Patrick en navigation

A environ 200 mètres de la rive Ouest du Lac, là où la profondeur taquine les 13 mètres, je barre plein Sud, j'ouvre en Grand Large, un parfait ciseau, et nous descendons, longeant la plage par une vitesse d'environ 4 nœuds au doigt mouillé.

Nous doublons Port Maguide, il y a trop de monde sur la plage, et piquons vers Ispe en fléchissant un peu Sud Est, nous sommes au largue, le bateau marche bien.

J'annonce que je vais remettre le moteur et affaler les voiles pour pouvoir mouiller. Florence prend la barre dès le moteur en route et je rentre le génois, puis la grand-voile que je ferle sur la bôme.

Nous n'avons toujours pas de sondeur, il va nous falloir trouver un mouillage entre 1,5m et 1m pour ne pas toucher.

Moteur au ralenti, je vais sortir l'ancre, avec 15 mètres de chaîne, et on va chercher le bon endroit.
Eva est la proue avec une ligne de sonde, on va faire ça à l'ancienne.

Dès qu'Eva m'annonce que la profondeur est de 1,5 m, je met au point mort et je vais jeter l'ancre puis prendre trois amers pour contrôler la position et m'assurer que nous restons stables.

Une fois validé que nous sommes bien ancrés et stables, je coupe le moteur et je donne le signal de la mise à l'eau.

Il est 16h40, nous sommes descendu à la voile en 1h40, c'est plutôt bien.

Les filles n'ont pas attendu pour se mettre en maillot de bain et sortir palmes, masques et tubas.

Louane descend l'échelle située sur le tableau arrière et se met à l'eau.

Elle a pied!

Bon, nous avons moins d'1,2m de profondeur, il va falloir que j'aille voir cela.

Je me mets à l'eau, palmes, masque, tuba, une apnée, et, moins d'une main sous la quille...

Nous devons avoir 1,05 m de profondeur, il va falloir jouer finement en appareillant.

Je me mets à suivre la chaine, et je vois rapidement que nous avons mouillé à la limite d'un à pic, cela va le faire sans problème.
Si l'on s'échoue partiellement, il me suffira de pousser Moana vers l'à pic pour qu'il se retrouve plein eau, et moi je remonterai via l'échelle de bain.

J'explore à la palme les alentours de Moana, à l'Est, c'est l'à pic, le noir des profondeurs du lac avec quelques algues, je fais un canard et je descends, je suis un peu le fond, environ 12 m, j'aperçois quelques perches qui s'enfuient effrayées par la masse noire que je suis et qui peut représenter un probable prédateur.
Je pars à l'ouest, le fond remonte, la température de l'eau aussi, c'est agréable, je trouve des roseaux, je m'arrête par 50 cm de fond.

Il y a des petits alevins qui me tourne autour, le lieu est magnifique.

Je retourne au bateau et prend mon téléphone pour prendre une photo de tout le monde et de Moana en m'éloignant pour cadrer l'ensemble

Moana et toute la petite famille au mouillage après une bonne baignade

Il est 18h30, il nous faut rentrer. Tout comme lors de la dernière sortie, je prend la décision de rentrer tout au moteur pour aller plus vite.

Je démarre le moteur, Florence se positionne à la barre, je vais à la proue et je commence à tirer sur la chaine de l'ancre.
Moana avance doucement, remontant la ligne, puis je sens que ça décroche, je vois le soc, et je dis "parée à embrayer ?", Florence me répond "Parée!" La chaine est verticale, l'ancre remonte je dis "Ancre à pic" Florence embraye la marche avant, vire légèrement sur Tribord et nous quittons notre mouillage.

Je range tranquillement l'ancre et sa chaine dans le puits, et je retourne à la barre, pousse les gaz et je mets le cap sur le Port de L'Estey dans le NE.

Eva me passe une bière, Florence va s'allonger et écouter de la musique dans le carré.

Moi, je barre en mode ultra détendu, à la Tahitienne

Comment barrer en mode détendu
Pas stressé le barreur

Nous mettons une heure pour remonter et s'amarrer bâbord à quai au port de l'Estey. Eva étant une fois de plus à la prise de pointe à la proue.

Florence termine le journal de bord à ma place pendant que je plie la Grand Voile et que je range tout.

Une petite halte au Fanum pour une glace et nous rentrons à Pessac.

Synthèse de la navigation:

  • Appareillage: 15h00
  • Retour au port de l'Estey:  19h30
  • Temps de navigation: 2h40
  • Vitesse moyenne: inconnue
  • Vitesse maximale: inconnue 
  • Distance parcourue: inconnue
  • Equipage:
    • Patrick (moi) Skipper
    • Florence (Equipière)
    • Louane (Equipière) 
    • Eva (Passagère)


25 juin 2018

Première sortie en famille

Dimanche 24 juin 2018, le temps est magnifique, presque pas de vent Force 1 à 2, la température moyenne est de 26°.

Programme prévu pour la sortie:

Découverte de la navigation avec MOANA pour la famille objectif se rendre à Port Maguide, accoster et prendre une glace avec une gaufre.

Casse croute de la sortie:

  • Quelques tomates et des chips
  • A boire.

Récit de la sortie:

MOANA était déjà prêt au niveau de la Grand Voile car je l'avais laissée ferlée la veille au soir afin de gagner du temps.

Je prépare le bateau au niveau moteur, positionnement des affaires à bord, j'explique aux filles comment fonctionne le WC chimique, et oui, cela peut paraître bête, mais c'est pas au moment où elles auront besoin d'y aller, qu'il faudra que je fasse les démonstrations de mise en service.

Je positionne Louane avec gilet de sauvetage à la proue tenant juste la pointe bâbord après l'avoir briefée sur ce que j'attends d'elle, à savoir larguer à mon commandement.

Pour être plus à l'aise au niveau visualisation, Florence est assise contre la cloison du cockpit à bâbord, et Eva sur Tribord.

Je n'ai pas de sondeur, mais on va faire avec, normalement en suivant correctement le chenal de sortie du port cela va le faire, après pour Port Maguide, je prendrais le chenal et vu la taille des bateaux qui s'y trouve, j'aurai la profondeur.

Je lance mon "Paré à larguer ?", Louane répond, "Parée", je dit fort "Larguer!", Louane lance la pointe sur le Catway, j'enclenche la marche arrière, un petit coup de gaz, et je ne manque pas ce coup-ci de tenir à la fois la barre franche et la barre du moteur.
Moana bat en arrière, passe la moitié du Catway, je pousse simultanément sur la barre franche et sur la barre du moteur, Moana vire bâbord arrière, parfaitement, une fois mon quart de tour effectué, je redresse barre franche et barre moteur, je met au point mort, j'enclenche la marche avant, je donne un peu de gaz, et nous voilà partis, à petite vitesse, 2 ou 3 nœuds, Louane assise sur le pont à la proue, et Florence et Eva n'ayant pas bougé.

Nous passons les bouées du chenal, je rappelle Louane, lui demandant de venir dans le cockpit avant que je ne pousse un peu plus le moteur.

Tout le monde étant réuni, je pousse le moteur à 6 nœuds, et je prends le cap de la 3ème bouée de baignade tout en expliquant aux filles ce qui va ensuite se passer:

  • Retrait des ferlettes de la grand voile;
  • Positionnement au pied du mat pour hisser la grand voile;
  • Etarquage de la drisse de Grand Voile;
  • Libération de la drosse d'enrouleur
  • Sortie du génois en tirant sur l'écoute.
  • Etarquage du génois
  • Bordage de la Grand Voile
  • Réglage du hale-bas (ce qui implique que je sois au pied du mat)

Florence sera en charge de la barre pour qu'elle maintienne MOANA face au vent durant toute les manœuvres.

Les manœuvres se passent parfaitement, le vent n'étant pas au rendez-vous, cela se passe très tranquillement et nous prenons une route avec un vent de 3/4 pour être bien à plat et ne pas trop secouer les filles.

Néanmoins, il y a une légère gite qui fait que Florence ce cogne lorsqu'elle est dans le carré pour se changer ou prendre quelque chose.

Tiens un visiteur par bâbord, lui il va plus vite que nous.

Louane en mode, c'est encore loin la terre ?

Bon, il fait beau, il fait beau, mais où est le vent ?
Eva choisit de croquer une tomate.

Nous atteignons Port Maguide en ayant tiré deux bords, mais cela a été très, très, très calme.

Je confie de nouveau la barre à Florence, je lance le moteur et j'enroule le génois puis j'affale la Grand Voile que je fixe à la bôme avec les ferlettes.

Je reprends la barre et je prend le cap du chenal de Port Maguide, en rentrant dans le chenal, nous croisons un plaisancier qui sort, je lui demande où se trouve les places visiteurs. Il me répond qu'il n'y en a pas car c'est un port privé mais que je peux aller m'amarrer derrière la pompe à essence pour faire halte.

16h30, nous accostons bâbord à quai derrière la station essence de Port Maguide, c'est le seul endroit où j'ai eu le droit de d'accoster.

Je mets une pointe bâbord, un traversier arrière bâbord et une garde.

Port Maguide étant un port privé, il n'y a pas de place de visiteur.
Je le saurai pour la prochaine fois, on mouillera par 1,2 m de profondeur, en face de la plage, et on la rejoindra à pied en portant les affaires dans un sac étanche.

Nous allons nous poser sur la plage pour nous baigner, puis, une fois séchés, nous allons manger une glace pour moi, et des gaufres au nutella pour les filles.


18h30, nous larguons les amarres, c'est toujours Louane à la manœuvre à la proue, aidée par Eva à la poupe, comme je suis prudent, je remonte le chenal en marche arrière et je fais demi-tour dans l'avant port.

Pour le retour, c'est 100% navigation au moteur, le vent est monté, je l'ai dans le nez, et je n'ai pas envie de tirer des bords avec beaucoup de gite pour une première fois avec les filles, j'ai vu ce que cela avait donné à l'aller avec un vent de 3/4.

Louane est dans le poste avant, je ne sais pas ce qu'elle fait, Eva est assise jambes allongées contre le mat à la proue, et Florence prend des photos, le retour va être en mode plaisance à moteur.

Eva en mode détente pour le retour.

Un léger clapot et un peu de vent, mais trop pour les filles.

Nous passons les bouées bâbord et tribord du chenal, je réduis la vitesse, je demande à Eva d'aller à la proue pour sauter sur le Catway et attraper une pointe ou du moins tenir Moana.

Je prend la même route que celle prise hier, je suis scrupuleusement le même tracé que j'ai en tête car cela avait été parfait.

Nous voilà entre les catway qui me nous mènent à notre amarrage, je suis à toute petite vitesse, les gaz sont au ralentis, MOANA glisse sur son erre, j'approche de mon emplacement, la proue de MOANA vient presque couper la ligne imaginaire formée par le Catway bâbord, je pousse ma barre à bâbord à fond, je vire presque sur place, je suis bien parallèle avec ma partie de Catway bâbord, je glisse jusqu'à ce que ma proue ait passé le premier tiers du Catway et je passe point mort/marche arrière, un coup de gaz bref, puis re point mort.

MOANA s'immobilise doucement, Eva descend sur le Catway et passe la pointe bâbord autour du taquet central du pont.

L'accostage a été parfait, la navigation sympathique.

Je coupe le moteur, je retire le coupe circuit, j'amarre le traversier bâbord arrière, Eva a positionné la pointe tribord, je passe ma garde arrière autour du taquet central, voilà, nous sommes amarrés parfaitement.

Il ne me reste plus qu'à retirer la grand voile, la plier et la ranger, ne pas oublier de couper la batterie et tout refermer.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à la rôtisserie du Val de l'Eyre pour manger un bon poulet avec des frites et une glace.

Les filles ont trouvé que c'était pas mal, mais pour Flo et Eva c'est pas trop leur truc.
Louane elle a adoré.

Synthèse de la navigation:

  • Appareillage: 14h30
  • Retour au port de l'Estey:  20h30
  • Temps de navigation: 
  • Vitesse moyenne: inconnue
  • Vitesse maximale: inconnue 
  • Distance parcourue: inconnue
  • Equipage:
    • Patrick (moi) Skipper
    • Florence (Equipière)
    • Louane (Equipière) 
    • Eva (Passagère)


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