12 février 2021

Visite de courtoisie

 Jeudi 11 février

Il faut s'aérer la tête, se vider l'esprit, profiter de la nature au maximum, et quoi de mieux qu'un petit tour à Sanguinet en cette période hivernale.

Avec Louane, nous nous prévoyons deux salades composées, des fruits, de l'eau, son overboard et sa trottinette, et moi de quoi marcher un peu, et bien sûr prendre des relevés de mesures pour la suite des travaux dans Moana.

Nous sommes arrivés sur les coups de 13h00, les abords du port détrempés, mais une belle surprise nous attendait, pas loin de là où nous avions garé la voiture:

Cygne derrière les branches
Mais qu'est-ce donc ?

Pendant que je vais ouvrir Moana pour pouvoir y pique niquer, Loulou avec mon téléphone en main traque la bête:

Cygne sur le port de l'Estey Cygne dans le port de l'Estey

Moi, entre temps, j'ai ouvert Moana et constaté avec beaucoup de dépit que j'ai toujours une entrée d'eau importante au niveau d'un caisson.
  • La réparation au silicone que j'avais réalisée n'a visiblement pas été suffisante.
  • En revanche, la bonne nouvelle est que toutes les autres réparations au silicone ou au Sika ont été concluantes, je n'ai plus que cette entrée d'eau.
Nous casse croutons car Louane est affamée, et ensuite, elle s'en va avec son épuisette voir si elle peut attraper remettre à l'eau quelques petits poissons.
L'eau est tellement opaque, et oui, nous ne sommes pas en été que c'est peine perdue.

Pendant ce temps, moi je vide 5 seaux d'eau pour assécher mon caisson à l'écope, plus trois seaux de la cale.

Je regarde d'où peut éventuellement venir la rentrée d'eau et je m'aperçois qu'au niveau du trou de vide cockpit auto videur du cockpit le Gelcoat est plus qu'abimé.
Trou de vide cockpit auto videur
L'état du gelcoat.

C'est probablement l'origine de l'infiltration.
  • Je passe un coup de téléphone à Sanguinautic, et Philippe me confirme qu'il a déjà vu ce genre de situation. 
  • Il passera voir Moana la semaine prochaine, en attendant, moi il faudra que j'aille régulièrement vider le caisson.
Dépitée Louane est revenue me donner un coup de main pour enlever les autocollants d'autorisation de navigation des années précédentes et coller les nouveaux.
L'opération l'occupe presque une heure et elle est ravie d'avoir participer à ce travail.
De mon côté, je prend mes mesures, je fais quelques photos de l'intérieur du bateau pour le blog, et je cherche des nouvelles positions possibles pour les toilettes une fois le carré refait, lorsqu'il faudra que je m'attelle au poste avant.
Loulou profite de la nature, et, glissant s'étale de tout son long dans une flaque, marre d'eau devant le port.
Nous fermons Moana et nous rentrons à la maison…

Bilan de la journée, un super moment passé ensembles, un bon bol d'air frais, et surtout, une évacuation des problèmes quotidiens.



19 janvier 2021

Tempête "BELLA" 28 décembre 2020

La tempête "Bella" qui a sévi sur l'Aquitaine est aussi passée sur le port de l'Estey et a un peu impactée "MOANA".

Fort heureusement, une tempête sur un lac, et dans un port abrité avec un bon amarrage n'entraîne pas de dégâts majeurs.
"MOANA" a souffert, mais pas trop.

Je n'ai pas pu aller me rendre compte de l'état du bateau pendant deux semaines, mais cela n'aurait pas changé grand chose.

Les dégâts que j'ai pu constater sont les suivants :

  • Des déchirures mineures sur le Lazy Bag, mais suffisamment importantes pour justifier la dépose de ce dernier et son retour à la maison pour couture.


  • Des infiltrations d'eau dans un coffre par ruissellement, environ un litre, que j'ai écopées puis épongées et qu'il va falloir investiguer pour éviter qu'elles ne se reproduisent. Peut être un joint à poser sur le coffre bâbord du cockpit qui se prolonge jusque dans le coffre du carré qui a été touché et qui lui se trouve plus bas.
    Ceci dit, je n'y crois pas trop car le coffre bâbord était sec.

  • Une infiltration d'eau dans le carré via un trou minuscule dans le pont juste devant le pavillon relevable que j'ai rebouché à l'arrache avec du "Sika".

Ce trou a provoqué des entrées d'eau, probablement sous forme de gouttes assez régulières qui tombaient sur la table, qu'il va donc falloir refaire car cela l'a un peu dégradée tout de même.
Table abimée par l'eau infiltrée(Ça tombe bien, je voulais le faire...)

  • Des infiltrations venues du hublot tribord dont auquel il manque une vis de fixation et dont le joint silicone est totalement cuit par le soleil, qui ont provoqué des gouttes ayant fait rouiller un peu plus la gazinière. (Sur le dessus cette fois-ci).
J'ai à bâbord les mêmes infiltrations par ruissellement sur le hublot dont le joint silicone doit être à refaire probablement.

13 septembre 2020

Navigation solitaire du 13 septembre 2020

 13 septembre 2020

Nous sommes à trois jours de mon anniversaire, et j'ai besoin de faire un break et reprendre un peu confiance en moi car le coup de vent du 12 juillet m'a fait douter.

La température extérieure est de 32°, il faut un beau soleil et le vent est de force 2 à 3 environ 8 nœuds.

Programme prévu pour la sortie:

Effectuer diverses manœuvres en solitaire car j'ai manqué d'entraînement lors de la dernière sortie.

Casse croute de la sortie:

Etant seul, un casse croute frugal et facile à manger est de rigueur
Au menu, sandwich jambon fromage, compote à boire et Salvetat pour la navigation, et une petite bière pour le retour au port.
.

Récit de la sortie:

Je n'ai que peu de temps pour cette sortie car je suis parti tard et je veux rentrer pour 19h00 maximum à la maison, il me faut compter facilement deux heures entre le moment où j'accoste et le moment où j'arrive à la maison.

La sortie va donc être très courte, d'autant plus que le niveau du lac est très bas, comme toutes les fins d'été et que je risque de passer un peu en surf casting dans le chenal.

Dès que je passe les passes du port de l'Estey, effectivement je vois que mon sondeur flirte avec les 1m, je pousse donc le moteur pour que si la quille touche le fond sableux, elle glisse sur le sable, et bien entendu, ça passe comme à chaque fois.

Je remonte jusqu'à la troisième bouée, le grand classique désormais, puis, je prends un cap NO, proue au vent pour hisser la grand voile du cockpit, elle monte toute seule, ne se prend pas dans les lazy jack ni les flèches, bref, parfait. Je tourne deux tours au Winch je choque l'écoute et c'est bon.

C'est maintenant le tour du génois, j'ouvre le taquet qui bloque la bosse d'enrouleur du génois, je libère la bosse et je commence à tirer sur l'écoute bâbord du génois, ça déroule tout seul, c'est le cas de le dire.

Je suis prudent, je ne sors que les 3/4 du génois. Je verrouille ma bosse, et, je pousse sur ma barre pour prendre un cap SO tribord amure.

Je coupe le moteur, mais je ne remonte pas la chaise, je ne veux pas me tourner et ne pas surveiller ce qu'il y a devant moi.

Moana vire en douceur, je borde mon génois au winch, je borde un peu ma GV, et c'est parti avec un petit 5° de gite.

Je fais à peu près 1,2 MN et je fais un virement de bord bâbord amure cap NO, ça passe super, et j'en profite pour casse crouter pendant environ 1 MN.

Je regarde l'heure, 15h45, il faut rentrer.

Je relance le moteur, j'embraye la marche avant, je ne me mets pas face au vent, mais vent presque arrière, et j'enroule le génois.

Je bloque ensuite la barre avec un bout, et j'affale la GV.

Il ne me reste plus qu'à prendre la route du chenal et rejoindre mon ponton.

Je rentre en douceur, moteur au ralenti, comme d'habitude, Moana sur un coup de marche arrière coupe son ère en douceur.

Il ne me reste plus qu'à sauter sur le catway et passer la pointe bâbord, puis couper le moteur, amarrer correctement et tout ranger.

EDEL 665 Navigation du 13-09-2020
Trace de la navigation du jour à partir de l'application "Navionics"
Par un beau soleil de septembre à la barre de Moana EDEL 665 Tribord amure Moana EDEL 665
                          A la barre par un beau soleil             Vue tribord du lac, magnifiques couleurs


La sortie fut un véritable plaisir, je n'avais qu'une hâte, pouvoir en refaire une.
Peut-être dans quinze jours ou trois semaines si le temps est propice.

Synthèse de la navigation:

  • Appareillage: 14h15
  • Retour au port de l'Estey:  16h15
  • Temps de navigation: 2h00
  • Vitesse moyenne: 2,8 Nœuds
  • Vitesse maximale:  6,1 Nœuds (c'était le passage au moteur)
  • Distance parcourue: 5 Mn


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