25 juin 2018

Première sortie en famille

Dimanche 24 juin 2018, le temps est magnifique, presque pas de vent Force 1 à 2, la température moyenne est de 26°.

Programme prévu pour la sortie:

Découverte de la navigation avec MOANA pour la famille objectif se rendre à Port Maguide, accoster et prendre une glace avec une gaufre.

Casse croute de la sortie:

  • Quelques tomates et des chips
  • A boire.

Récit de la sortie:

MOANA était déjà prêt au niveau de la Grand Voile car je l'avais laissée ferlée la veille au soir afin de gagner du temps.

Je prépare le bateau au niveau moteur, positionnement des affaires à bord, j'explique aux filles comment fonctionne le WC chimique, et oui, cela peut paraître bête, mais c'est pas au moment où elles auront besoin d'y aller, qu'il faudra que je fasse les démonstrations de mise en service.

Je positionne Louane avec gilet de sauvetage à la proue tenant juste la pointe bâbord après l'avoir briefée sur ce que j'attends d'elle, à savoir larguer à mon commandement.

Pour être plus à l'aise au niveau visualisation, Florence est assise contre la cloison du cockpit à bâbord, et Eva sur Tribord.

Je n'ai pas de sondeur, mais on va faire avec, normalement en suivant correctement le chenal de sortie du port cela va le faire, après pour Port Maguide, je prendrais le chenal et vu la taille des bateaux qui s'y trouve, j'aurai la profondeur.

Je lance mon "Paré à larguer ?", Louane répond, "Parée", je dit fort "Larguer!", Louane lance la pointe sur le Catway, j'enclenche la marche arrière, un petit coup de gaz, et je ne manque pas ce coup-ci de tenir à la fois la barre franche et la barre du moteur.
Moana bat en arrière, passe la moitié du Catway, je pousse simultanément sur la barre franche et sur la barre du moteur, Moana vire bâbord arrière, parfaitement, une fois mon quart de tour effectué, je redresse barre franche et barre moteur, je met au point mort, j'enclenche la marche avant, je donne un peu de gaz, et nous voilà partis, à petite vitesse, 2 ou 3 nœuds, Louane assise sur le pont à la proue, et Florence et Eva n'ayant pas bougé.

Nous passons les bouées du chenal, je rappelle Louane, lui demandant de venir dans le cockpit avant que je ne pousse un peu plus le moteur.

Tout le monde étant réuni, je pousse le moteur à 6 nœuds, et je prends le cap de la 3ème bouée de baignade tout en expliquant aux filles ce qui va ensuite se passer:

  • Retrait des ferlettes de la grand voile;
  • Positionnement au pied du mat pour hisser la grand voile;
  • Etarquage de la drisse de Grand Voile;
  • Libération de la drosse d'enrouleur
  • Sortie du génois en tirant sur l'écoute.
  • Etarquage du génois
  • Bordage de la Grand Voile
  • Réglage du hale-bas (ce qui implique que je sois au pied du mat)

Florence sera en charge de la barre pour qu'elle maintienne MOANA face au vent durant toute les manœuvres.

Les manœuvres se passent parfaitement, le vent n'étant pas au rendez-vous, cela se passe très tranquillement et nous prenons une route avec un vent de 3/4 pour être bien à plat et ne pas trop secouer les filles.

Néanmoins, il y a une légère gite qui fait que Florence ce cogne lorsqu'elle est dans le carré pour se changer ou prendre quelque chose.

Tiens un visiteur par bâbord, lui il va plus vite que nous.

Louane en mode, c'est encore loin la terre ?

Bon, il fait beau, il fait beau, mais où est le vent ?
Eva choisit de croquer une tomate.

Nous atteignons Port Maguide en ayant tiré deux bords, mais cela a été très, très, très calme.

Je confie de nouveau la barre à Florence, je lance le moteur et j'enroule le génois puis j'affale la Grand Voile que je fixe à la bôme avec les ferlettes.

Je reprends la barre et je prend le cap du chenal de Port Maguide, en rentrant dans le chenal, nous croisons un plaisancier qui sort, je lui demande où se trouve les places visiteurs. Il me répond qu'il n'y en a pas car c'est un port privé mais que je peux aller m'amarrer derrière la pompe à essence pour faire halte.

16h30, nous accostons bâbord à quai derrière la station essence de Port Maguide, c'est le seul endroit où j'ai eu le droit de d'accoster.

Je mets une pointe bâbord, un traversier arrière bâbord et une garde.

Port Maguide étant un port privé, il n'y a pas de place de visiteur.
Je le saurai pour la prochaine fois, on mouillera par 1,2 m de profondeur, en face de la plage, et on la rejoindra à pied en portant les affaires dans un sac étanche.

Nous allons nous poser sur la plage pour nous baigner, puis, une fois séchés, nous allons manger une glace pour moi, et des gaufres au nutella pour les filles.


18h30, nous larguons les amarres, c'est toujours Louane à la manœuvre à la proue, aidée par Eva à la poupe, comme je suis prudent, je remonte le chenal en marche arrière et je fais demi-tour dans l'avant port.

Pour le retour, c'est 100% navigation au moteur, le vent est monté, je l'ai dans le nez, et je n'ai pas envie de tirer des bords avec beaucoup de gite pour une première fois avec les filles, j'ai vu ce que cela avait donné à l'aller avec un vent de 3/4.

Louane est dans le poste avant, je ne sais pas ce qu'elle fait, Eva est assise jambes allongées contre le mat à la proue, et Florence prend des photos, le retour va être en mode plaisance à moteur.

Eva en mode détente pour le retour.

Un léger clapot et un peu de vent, mais trop pour les filles.

Nous passons les bouées bâbord et tribord du chenal, je réduis la vitesse, je demande à Eva d'aller à la proue pour sauter sur le Catway et attraper une pointe ou du moins tenir Moana.

Je prend la même route que celle prise hier, je suis scrupuleusement le même tracé que j'ai en tête car cela avait été parfait.

Nous voilà entre les catway qui me nous mènent à notre amarrage, je suis à toute petite vitesse, les gaz sont au ralentis, MOANA glisse sur son erre, j'approche de mon emplacement, la proue de MOANA vient presque couper la ligne imaginaire formée par le Catway bâbord, je pousse ma barre à bâbord à fond, je vire presque sur place, je suis bien parallèle avec ma partie de Catway bâbord, je glisse jusqu'à ce que ma proue ait passé le premier tiers du Catway et je passe point mort/marche arrière, un coup de gaz bref, puis re point mort.

MOANA s'immobilise doucement, Eva descend sur le Catway et passe la pointe bâbord autour du taquet central du pont.

L'accostage a été parfait, la navigation sympathique.

Je coupe le moteur, je retire le coupe circuit, j'amarre le traversier bâbord arrière, Eva a positionné la pointe tribord, je passe ma garde arrière autour du taquet central, voilà, nous sommes amarrés parfaitement.

Il ne me reste plus qu'à retirer la grand voile, la plier et la ranger, ne pas oublier de couper la batterie et tout refermer.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à la rôtisserie du Val de l'Eyre pour manger un bon poulet avec des frites et une glace.

Les filles ont trouvé que c'était pas mal, mais pour Flo et Eva c'est pas trop leur truc.
Louane elle a adoré.

Synthèse de la navigation:

  • Appareillage: 14h30
  • Retour au port de l'Estey:  20h30
  • Temps de navigation: 
  • Vitesse moyenne: inconnue
  • Vitesse maximale: inconnue 
  • Distance parcourue: inconnue
  • Equipage:
    • Patrick (moi) Skipper
    • Florence (Equipière)
    • Louane (Equipière) 
    • Eva (Passagère)


23 juin 2018

Première sortie avec MOANA

Samedi 23 juin 2018, le temps est sympathique, un peu de vent Force 2 à 3, la température moyenne est de 26°.

Programme prévu pour la sortie:

L'objectif de la sortie était de prendre en main MOANA, m'habituer à sa taille, plus grande que mon précédent voilier "CLEM" qui faisait moins de 5 mètres, gérer un génois sur enrouleur, et le combo moteur/barre franche avec un moteur sur chaise.

Casse croute de la sortie:

  • Un paquet de chips
  • Une poche de saucisses sèches
  • Une compote de pommes à boire
  • Une bouteille de Salvetat
  • Une bière pour le retour.

Récit de la sortie:

Voilà, j'y suis, j'ai retiré les panneaux du roof, je descend dans le carré, et je pose ma petite glacière sur tribord au niveau de la couchette cercueil. Je retire les deux panneaux du roof du cockpit où je les avais initialement posés, et je vais les bloquer dans l'équipée bâbord 

Je prends le sac de la grand voile, je monte dans le cockpit, je sors la grand voile et j'enfile la bordure dans son rail sur la bôme, puis je frappe le point d'amure avec une manille et je m'en vais frapper le point d'écoute.
Maintenant passons à la fixation du point de drisse et la mise en place des lattes de grand voile.
Je frappe le point de drisse à l'aide aussi d'une manille puis j'enfile le guindant dans son rail sur la grand voile:

Fixation point de drisse de grand voile
Fixation point de drisse avec manille sur grand voile
Je hisse partiellement la grand voile avec la drisse, et j'enfile la première latte, je reprends la drisse, et je hisse encore un peu la grand voile jusqu'à pouvoir mettre la deuxième latte, puis je reprends la manœuvre jusqu'à avoir mis toutes les lattes puis j'affale la grand voile et la bloque sur la bomme avec des garcettes. Voilà, la grand voile est prête je pourrais la hisser plus tard une fois sorti du port et du chenal.

Je descend maintenant la chaise du moteur, vais dans le carré, je connecte la ligne de recharge de batterie en provenance du moteur, je serre la cosse du positif, un test sur le vue mètre, batterie OK.
Je retourne au moteur, je raccorde les deux fiches, celle en provenance de l'alternateur, l'autre en provenance de la batterie.
Je sors maintenant la durite de la nourrice et je la raccorde sur le moteur. Je vérifie que je suis bien au point mort,  J'ouvre le trou d'évent, je donne deux coups de pompes, je shock le moteur, un tire, une fois, deux fois, trois fois sur le cordon du démarreur, et c'est parti, dans une belle pétarade de deux temps, mon 9cv se met en branle.

Je retire le couvercle du compas, et le couvercle du sondeur, tout va bien, 1m80 de profondeur, mon tirant d'eau étant d'1m c'est parfait.

Voilà, je suis fin prêt, ou presque, mais il faut bien se lancer.

C'est avec une certaine appréhension que j'ai largué les amarres, pas facile de le faire tout seul sur un bateau aussi grand, du moins après "CLEM". Les questions sur je me posais: 

  • Dois-je garder une pointe et la larguer à distance via un nœud de bec d'oiseau ? 
  • Dois-je uniquement tenir le traversier arrière ? 
  • Comment est-ce que je vais gérer la taille du bateau en marche arrière dans le peu d'espace du port ?

J'ai choisi de ne garder que le traversier arrière et de le larguer sur le Catway après avoir enclenché la marche arrière du moteur.

MOANA bat en arrière un peu vite, j'ai pas la technique, je pousse sur la barre franche, MOANA commence à pivoter, partir bâbord arrière, très bien, c'est ce que je veux faire, mais lorsque je ramène ma barre franche tout droit, MOANA continue de virer, je suis en panique, je vais percuter un autre bateau, je crie, "aidez-moi à un couple sur un autre bateau, c'est ma première sortie je ne le maîtrise pas!"

La honte.

Le couple très gentil me fait remarquer que mon moteur hors bord est orienté pour le faire aller bâbord arrière, et là, grand silence "Quel CON!"
Je me saisi de la barre franche du moteur, bloque la barre de MOANA droite, et je manœuvre comme sur un zodiac, au moteur hors bord.

J'enclenche la marche avant, et je remonte lentement bien au milieu les deux rangées de bateaux tout en surveillant le sondeur, je ne connais pas le port et je sais qu'en sortie de catway à un moment le fond remonte à 1m et que je vais talonner, il faut que je vire bâbord avant.

Je dépasse les deux jetées de catway, 1, 5 mètre de profondeur, je vire bâbord, je longe par tribord les deux autres jetées des autres catway, je vire tribord et je me mets dans l'axe du chenal serrant la lignes de bouées bâbord pour sortir, très vite je vois le fond qui remonte, mais je ne m'inquiète pas beaucoup, il y a 1,2m dans le chenal aujourd'hui m'a dit Christophe, le patron du "Fanum", il faut juste que je pique vers la troisième bouée de limite de baignade en ayant passé la bouée rouge de balisage du chenal.
C'est chaud, je vois le fond qui remonte, 1m, je pousse le moteur, pour ne pas rester tanqué et passer en surf casting, l'eau est claire, le sable est blanc, c'est beau, mais ça me fait peur. Peur de me planter au beau milieu et de devoir demander de l'aide.

Enfin, je suis à la troisième bouée, 1,8m, là, ça passe, je vire bâbord, j'essaye de me mettre face au vent, et je bloque ma barre franche avec un bout. Là, ça à l'air stable, je peux aller au pied du mat chercher la drisse de grand voile et commencer à hisser.

Elle monte presque toute seule, un plaisir. Je tourne au taquet du mat en huit, le love la drisse restante, une demi clef et j'amarre sur le mat. 

Là, c'est propre.

Je retourne au cockpit, j'ai un peu dérivé, le fond est bon plus de 3m, je libère le bloqueur de la drosse de génois, et je commence à souquer l'écoute bâbord, ça déroule, c'est le cas de le dire, j'établis mon génois, un tour de winch, MOANA commence à piaffer. 

Je coupe le moteur, un léger coup de barre, et c'est parti, le génois et la grand voile se gonflent, un peu de gite, ça y est, je navigue à la voile.

Moana sous voiles tribord amure
Moana par tribord amure pour la première fois


Un regard à la pauvre girouette, ah oui, je ne vous ai pas dit, j'ai une girouette qui est en train d'expirer en haut du mat et cela va rendre bien difficile la localisation de la provenance du vent, mais, on fera avec.

Je tente un premier virement de bord, je donne un tour de l'écoute tribord du génois sur le winch, je pose la manivelle, je choque l'écoute bâbord de génois, je pousse sur ma barre, et tout doucement MOANA vire de bord, le génois faseille un petit peu, la grand voile aussi, le charriot part sur tribord, le génois bascule, j'en roule je souque mon écoute tribord de génois, un tour de winch pour bien border, un petit coup sur le hale-bas pour en faire de même au niveau de la GV et virement de bord réussi.

Je vais pousser longer tranquillement la côte Nord du Lac, jusqu'à la zone militaire, puis je compte descendre un peu au sud en suivant les bouées de zone militaire.

Un coup d'œil au sondeur, mais,  l'écran LCD affiche OOOO, je tape dessus, rien, le sondeur ne me dit plus rien, il se met même à clignoter, puis plus rien afficher.

  • Diable, je suis en panne de batterie ?
  • Le sondeur d'Origine m'a lâché ?

Je me penche sur le bord, l'eau est claire, on voit bien le sable, inutile de prendre un risque, je vais virer de bord, et descendre un peu plus vers le milieu du lac pour faire m'entraîner à faire des manœuvres.

Après une demi-heure de ce petit jeu, virement de bord plus ou moins réussi, empannage réussis sans les avoir tenter, il est temps de rentrer vers le port de l'Estey,

Une dernière remontée tribord amure pour le plaisir

Tribord Amure
C'est pas beau l'horizon ?

Je remets le coupe circuit sur le moteur, je vérifie que je suis au point mort, je mets les gaz à 1/4 et je tire trois ou 4 fois sur le démarreur puis le silence est remplacé par le son du moteur.

Je bloque ma barre pour être de 3/4, et j'enroule le génois.

J'enclenche la marche avant, je vais me mettre face au vent et je choque ma drisse de grand voile, ça descend. Je commence tout doucement à ferler la voile sur la bôme à l'aide d'une ligne de garcette, puis, une fois que je n'ai plus rien au vent, je reprend la barre et je pousse le moteur vers la troisième bouée de la ligne de baignade face au port de l'Estey.

Je vais rentrer par la même route que par celle que je suis sortie.

Je passe les bouées bâbord et tribord du chenal, je réduis la vitesse, une légère appréhension, comment vais-je aborder l'accostage tout seul. Sur le moment, je me dit que j'ai été présomptueux, que j'aurais dû prendre un équipier.

Je prend la même route que celle prise à l'appareillage, je suis scrupuleusement le même tracé que j'ai en tête je ne veux pas me planter, pas être ridicule, et, je n'ai plus de sondeur pour me dire si j'ai du fond ou pas.

Me voilà entre les catway qui me mènent à mon emplacement, je suis à toute petite vitesse, les gaz sont au ralentis, MOANA glisse sur son erre, sans doute un reste d'habitude de CLEM ou des leçons de navigations reçues par mes oncles, mes instructeurs dans la Marine ou autre, j'approche de mon emplacement, la proue de MOANA vient presque couper la ligne imaginaire formée par le Catway bâbord, je pousse ma barre à bâbord à fond, je vire presque sur place, je suis bien parallèle avec ma partie de Catway bâbord, je glisse jusqu'à ce que ma proue ait passé le premier tiers du Catway et je passe point mort/marche arrière, un coup de gaz bref, puis re point mort.

MOANA s'immobilise doucement, presque à affleurer de sa défense de proue le catway.

Fin de navigation.

Il ne me reste plus qu'à amarrer, et, manger, car je n'ai ni mangé ni bu durant cette brève sortie.


Je m'octroie d'autorité la bière, casse la croute dans le cockpit, fier d'avoir réussi la suite de ma sortie après un appareillage raté, puis, je ferme MOANA en laissant en place la GV car demain, c'est sortie avec toute la famille.

Là, il faudra que ce soit parfait, et sans sondeur….

J'espère juste que ce ne sera pas une galère.

Synthèse de la navigation:

  • Appareillage: 14h30
  • Retour au port de l'Estey:  16h30
  • Temps de navigation: 2h00
  • Vitesse moyenne: inconnue
  • Vitesse maximale: inconnue
  • Distance parcourue: inconnue
  • Equipage:
    • Patrick (moi) Skipper


15 juin 2018

Mise à l'eau de MOANA

 Voilà, c'est le grand jour.

Le temps n'est pas de la partie, il fait gris, l'eau est grise, mais le cœur est vaillant et plein d'espoir.
C'est aujourd'hui que "MOANA" va être mis à l'eau, devant moi en tant que propriétaire pour la première fois.

Cette opération que je n'ai jamais réalisée et que je ne réaliserai pas va être effectuée par l'équipe de "SANGUINAUTIC" en charge de l'entretien et du gardiennage du bateau.

"MOANA" a été posé sur un "BER" roulant tracté par un 4X4 conduit par un des intervenants. Nous traversons le village de Sanguinet et prenons la route la du port.

Arrivée à la Cale de mise à l'eau. Le "BER" est dételé de l'arrière, le 4X4 fait demi-tour, et le "BER" est attelé par l'avant afin de pouvoir par la suite pousser doucement le "BER" moins maniable qu'une remorque sur la cale sans immerger les roues du 4X4.

Première opération à réaliser, "Mater" "MOANA", nous nous y mettons à trois, le pied du mat est positionné dans son socle, l'un d'entre nous tire sur une drisse positionnée à la tête du mat sur le devant et, les deux autres accompagnent doucement la levée du mat jusqu'à ce qu'il soit vertical.
L'étai de l'enrouleur de génois est positionné sur sa "cadène"  ainsi que les deux haubans bâbord et tribord et le "pataras" à la poupe.

Une fois tout cela correctement mis en place, "MOANA" est poussée sur son BER sur la cale, avec à son bord le responsable de la société "SANGUINAUTIC", qui sera en charge de valider la bonne mise à l'eau puis la navigation à l'intérieur du port jusqu'à son appontement à l'emplacement "619".

Mise à l'eau de MOANA.

"MOANA" flotte, le moteur démarre, je me fais récupérer au bout du "catway", et nous prenons la direction de l'emplacement définitif de "MON BATEAU.

MOANA sur l'eau
Et voilà, à l'eau.

La navigation est très courte, cinq minutes à peine, entre temps j'ai préparé deux pare-battages bâbord et un "Fender". En douceur "MOANA" vient se coller bâbord à quai, au catway, je descend tranquillement et j'amarre en positionnant deux pointes avant, un traversier arrière et une garde montante avant.

On coupe le moteur, je remercie l'équipe de "SANGUINAUTIC" et je me retrouve seul maître à bord pour faire un peu de rangement et prendre un peu de bon temps à positionner le matériel que j'ai apporté.

Dans l'après-midi, je met en place la bôme, ajuste la balancine et les haubans puis je monte le "Génois" sur l'enrouleur.
Prochaine visite à "MOANA", ma première sortie solo, ce sera pour le dimanche 23 juin.

Article le plus consulté.