Première vraie sortie à la voile de l'année

 24 Septembre 2023

L'année 2023 pour l'instant n'aura pas été une vraie année de navigation après les problèmes moteur rencontrés, les vacances d'été en mode Road Trip Camping Car vers les parcs d'attractions français, une envie de Louane qui souhaitait faire le Puy du Fou, Astérix et Disneyland, et puis surtout le projet de vente de Moana pour passer sur un vedette à moteur hors-bord.

Ce projet ayant avorté suite à l'augmentation des prix de l'électricité, où, pour faire face à cela, nous avons préféré investir notre budget dans le financement de panneaux photovoltaïques pour devenir le plus possible autonomes et diminuer fortement notre facture énergétique.

Bref, tout cela pour dire que madame n'aura pas son cabine cruiser, et que moi je continuerai à me faire plaisir avec Moana, et, pour le peu de sorties en famille mode bouée tractée ou farniente, et bien nous louerons.

La température extérieure est de 26°, il fait un beau soleil et le vent NO -SE de force 2 à 3 environ 8 nœuds.

Programme prévu pour la sortie:

Sortie avec deux amis (Antoine et Benoit), l'un fortement amariné et voileux, l'autre, pleine découverte car montagnard.
Notre objectif, passer du bon temps ensemble, profiter de la vie et du moment et partager notre bonheur d'être ensemble.

Casse croute de la sortie:

A trois, et avec des bons vivants, c'était forcément très gourmand.

• Boissons:
• Deux bouteilles de Salvetat (fournisseur Moi)
• Une bouteille de rosé des sables (fournisseur Benoit)
• Une bouteille de rouge corse Fruité (fournisseur Benoit)
• Nourriture
• Des mini sandwiches au surimi et autres plaisirs (fournisseur Benoit via manu son épouse)
• Du pâté de campagne (fournisseur moi)
• Du camembert bien fait (fournisseur moi)
• Du très bon pain (fournisseur Antoine)
• Des cannelés Bordelais (fournisseur Antoine)

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Récit de la sortie:

Appareillage à trois, Benoit assis dans le cockpit avec moi, Antoine à la proue pour larguer la dernière pointe, la tribord, et moi, bien entendu à la barre.

Le sondeur est inopérant car je n'avais pas débranché la batterie la dernière fois, et, cette dernière est vide bien évidemment.

Aucun moyen de connaitre la profondeur, mais ce n'est pas grave, nous sommes là pour naviguer, pas pour aller se baigner proche du rivage.

Je pars en arrière, pas si lentement que je ne le pensais puisque le moteur rue un peu sur son axe.

Je me fais la réflexion qu'il va me falloir mieux le régler.

Dès que je suis sorti du Catway, je braque la barre franche et la barre du moteur sur bâbord, Moana pivote sur son erre, je repasse la marche avant, et nous glissons le long des autres bateaux pour remonter le ponton.

Tout à coup, Moana est stoppée net, dans un coup que je ressens jusque dans la barre.

Antoine, qui est toujours à la proue, me dit que nous avons heurté un bloc de béton immergé. Le niveau du lac est bas (autour de 1m) pour que j'ai heurté le bloc qui ancre le ponton.

Je passe en marche arrière, écarte la proue pour partir sur bâbord, et et je repasse en marche avant tranquillement nous faisons un large virage bâbord pour aller prendre le chenal.

Nous remontons tranquillement, et dès que nous passons les passes du port de l'Estey, je pousse le moteur pour que si la quille touche le fond sableux, elle glisse sur le sable, et bien entendu, ça passe comme à chaque fois. Je suis le chenal entre les passes et deux bouées de chenal, et, une fois ces deux bouées laissées sur l'arrière, je mets le cap sur la troisième bouée de rives, le grand classique désormais, puis, je prends un cap NO pendant quelques minutes, puis je vire Sud-Est, proue au vent pour que Antoine hisse la grand voile du cockpit, elle monte toute seule, se prend une ou deux fois dans les lazy jack puis les barre de flèches, bref, du grand classique quand on n'a pas navigué depuis quelques temps. A chaque fois, je fais affaler un peu, puis remonter. Antoine tourne deux tours au Winch pour finir de bien hisser la GV, bloque la drisse dans le bloqueur du roof, je choque l'écoute et c'est bon.

C'est maintenant le tour du génois, j'ouvre le taquet qui bloque la bosse d'enrouleur du génois, je libère la bosse et je commence à tirer sur l'écoute bâbord du génois, ça déroule tout seul, c'est le cas de le dire.

Le temps est calme, je sors l'intégralité du génois. Je verrouille ma bosse, et, je pousse sur ma barre pour prendre un cap SO tribord amure.

Je coupe le moteur, mais je ne remonte pas la chaise, je ne veux pas me tourner et ne pas surveiller ce qu'il y a devant moi.

Moana vire en douceur, je borde mon génois au winch, je borde un peu ma GV, et c'est parti avec une navigation à plat avec un vent de 3/4.

Nous descendons paresseusement à 3 KN, en longeant les balises de la zone militaire, Antoine s'est mis torse nu, Benoit à la Casquette, et nous sortons les munitions pour casse-crouter.

Elle est pas belle la vie ?

Nous allons presque jusqu'à Biscarosse, puis virons de bord pour remonter au Nord jusqu'à Cazaux en longeant la rive Ouest du Lac.

Nous naviguons en compagnie d'autre voiliers, et j'essaye, de trouver celui d'un ami, Erick qui a un Edel 600 DL à coque blanche, et qui est sur le lac ce jour là, mais c'est un Kite qui vient nous rendre visite.

Pendant ce temps, nous mangeons, nous dégustons le vin de Benoit, et nous nous racontons la vie, nos vies, nos pensées, et ce que nous partageons plusieurs fois par mois quand nous nous réunissons.

Avant d'arriver au niveau du port de Cazaux, je passe la barre à Antoine, je voyais qu'il en mourrait d'envie, et je le fais virer de bord, et nous voilà reparti pour une nouvelle descente plein Sud, encore plus prêt de la Côte Ouest, en direction de Port Maguide.

Une régate du cercle de voile de Cazaux a lieu ce jour là, nous admirons les voiliers qui se disputent le vent autour des balises.

La régate

Antoine se régale, Benoit découvre et apprécie la voile, moi, je respire, je vis, je profite de l'air, du vent et d'être avec mes amis.

Nous dépassons Port Maguide quelque peu en direction de Ispe, mais l'heure avançant, je préfère virer de bord et remonter N-E, toujours avec un vent de 3/4 pour rejoindre le port.

Arrivé dans les abords de la zone militaire, nous virons de bord pour tirer un bord SE assez court, puis de nouveau un bord NE, puis nouveau petit bord SE, nous sommes dans la zone la plus profonde du lac.

Je relance le moteur, j'embraye la marche avant, nous sommes face au vent, mais vent j'enroule le génois, puis j'affale la GV, et nous prenons la route pour rejoindre le chenal.

J'ai repris la barre, nous sommes heureux d'avoir passé une si belle journée ensembles.

Je rentre en douceur, moteur au ralenti, comme d'habitude, Antoine est à la proue, prêt à sauter sur le ponton pour prendre une amarre, je prends bien au large, longeant les bateaux qui sont sur le bord Nord Ouest du port, je suis presque au niveau de mon emplacement, je pousse à fond ma barre à tribord, Moana vire, mollement, et prend la direction de son lieu d'amarrage. Nous nous glissons entre le bateau bâbord et le catway, un coup de marche arrière, Moana coupe son ère en douceur.

Antoine saute sur le catway et passe les pointes bâbord et tribord, je coupe le moteur, et nous amarrons correctement, puis rangeons tout bien proprement. 

Trace de la navigation du jour à partir de l'application "Navionics"

         Benoit en prière à la proue                     Vue bâbord du lac, magnifiques couleurs

La sortie fut un véritable plaisir, Nous n'avons qu'une seule hâte,  pouvoir en refaire une ensemble le plus rapidement possible. 
C'était magique.
Peut-être dans quinze jours ou trois semaines si le temps est propice.

Synthèse de la navigation:

• Appareillage: 12h30
• Retour au port de l'Estey:  18h00
• Temps de navigation: 5h30
• Vitesse moyenne: 3,5 Nœuds
• Vitesse maximale:  7,5 Nœuds (c'était le passage au moteur)
• Distance parcourue: 19,3 Mn

Première Sortie ? Hé non...

19 mai 2023

J'avais programmé une sortie avec ma Loulou et trois de ses amis.

Le temps était très beau, grand soleil, une température sympathique autour de 18°, un très faible vent, bref, un temps parfait pour promener des jeunes sur un voilier.

Nous avons embarqué, j'ai donné les consignes de sécurité, fait voir comment fonctionnent les WCs chimiques, et oui, deux des amis de ma fille sont des filles de son âge...

Non je ne suis pas sexiste, juste réaliste, et les filles, ça a besoin d'intimité pour aller aux toilettes, pas comme des garçons...

Lorsque j'ai essayé de lancer le moteur, et bien... il n'a pas démarré.

Heureusement, nous étions en semaine, j'ai appelé Sanguinautic, et Sylvain est intervenu pour changer une pièce qui avait cassé au niveau du moteur.

Une fois la pièce remplacée, nous avons essayé le moteur, marche/avant, marche/arrière, tout était opérationnel.

J'ai remercié le mécano, et j'ai annoncé aux enfants que nous allions partir.

J'ai largué la garde arrière, le traversier arrière tribord

Louane a largué les amarres avant, j'ai embrayé la marche à arrière...

Moana n'a pas reculé, le moteur s'est soulevé, j'ai remis au point mort!

Sur le moteur Johnson Sail Master, il y a un levier qui bloque le relèvement du moteur lorsque la marche arrière est enclenchée.

J'ai donc regardé si c'était le cas, et j'ai pu voir que ce levier était cassé.

Du coup, je ne me suis pas posé de questions, j'ai arrêté le moteur, nous avons de nouveau amarré, et j'ai appelé de nouveau Sanguinautic.

Nous avons discuté car le père de Sylvain ne comprenait pas pourquoi, même avec le levier dans la mauvaise position et cassé, le bateau ne reculait pas, d'autant plus que Sylvain disait avoir testé la marche avant et la marche arrière sans que cela ne pose un problème.

Nous avons convenu qu'ils passeraient voir, tester, et me dire ce qu'il en est.

Les enfants étaient déçus, mais nous avons fermé Moana, je leur ai payé une glace au Fanum, et nous sommes rentrés.

Saison 2023

 29 mars 2023

La saison va commencer, et MOANA va être remis à l'eau début avril après un long séjour de presque 8 mois en Gardiennage chez "Sanguinautic".

J'avais envisagé de profiter de cette longue période au sec pour faire quelques travaux, revenons sur ces envies:

• Finir les cloisons tribord => Je n'ai rien fait bien sûr.
• Finir les placards tribord => Je n'ai rien fait bien sûr.
• Réaliser la porte de séparation entre le poste avant et le carré. => que dire... rien fait bien entendu.
• Remplacer l'évier et la plaque de cuisson => voir plus haut.
• Revoir l'électricité => Bis repetita
• Refaire l'étanchéité du trou d'évacuation des eaux du cockpit => ah, ça devrait être réalisé, car j'ai demandé à "Sanguinautic de s'en occuper.

A côté de cela, j'ai aussi demandé à mon opérateur favori de me refaire un support de liston côté tribord qui était cassé depuis très longtemps et qui avait été réparé par un précédent propriétaire grossièrement avec du "Sica".

Je n'ai pas encore vu Moana, mais j'ai hâte de voir si cette réparation a été réalisée.

J'ai également profité de la sortie de l'eau pour demander à que ce soit effectué un nettoyage de la coque et une application d'antifouling, mais aussi le retrait du passe coque de la cuisine pour ne plus vider mon évier à la mer, mais dans un bidon à eaux grises que je vais positionner sous l'évier.
Nous allons démarrer 2023 en mode plus écologique.

Alors, quel va être le programme 2023 réellement ?

Au niveau des travaux, je vais être moins "gourmant" et me contenter de ne vouloir faire que les cloisons tribord en priorité.

Si je peux, je ferais:

• Les placards tribords.
• Une table de cockpit
• Le panneau de descente.

Au niveau navigation, le programme sera plus centré sur "Louane".

Elle va prendre du galon, et je compte la former à la navigation au moteur pour les entrées et sorties du port, mais également lui apprendre à prendre un mouillage avec moi à l'ancre, virer de bord à la voile, et faire une mise à la cape.

Si ces sujets sont maîtrisés à la fin de l'été, je serais un papa heureux.

Terminé pour cet année

02 août 2022

L'année 2022 n'aura pas été une année à navigation.

Le 12 juillet dernier en revenant du travail j'ai fait une chute en moto où j'ai eu une grave entorse du genou droit.

Pour moi cette chute a été le signal de l'arrêt de la navigation pour l'été, et comme le port de l'Estey doit être débarrassé de ses algues envahissantes, et que le chenal doit être curé, je devais sortir Moana pour le 30 septembre au plus tard.

Compte tenue de ces deux contraintes, j'ai pris la décision de faire sortir Moana et de le mettre en gardiennage chez " Sanguinautic".

J'espère que j'aurai l'occasion durant cette période d'hivernage de faire quelques travaux à bord comme:

• Finir les cloisons tribord
• Finir les placards tribord
• Réaliser la porte de séparation entre le poste avant et le carré.
• Remplacer l'évier et la plaque de cuisson
• Revoir l'électricité
• Refaire l'étanchéité du trou d'évacuation des eaux du cockpit

Changement de drisse de génois.

01 mai 2022

Aujourd'hui le programme était de changer la drisse de génois à l'aide d'un système maison pour démâter puis remater. 

Un autre edeliste,  Philippe était venu me donner un coup de main.

Au programme était aussi prévu de positionner les nouvelles cloisons tribord et de prendre les mesures pour la façade du placard penderie tribord.

Changement de drisse de génois. 

Nous mettons en place avec Philippe la chèvre qui va supporter le mat après le dématage.  Je plaisante en disant qu'il ne faut pas faire tomber les vis papillons et bien entendu, je fais tomber un des écrous papillons dans l'eau. Heureusement,  j'ai de la chance, j'en ai en double.

Une fois cette mise en place réalisée,  je passe au pied du mat, et je mets en place le tangon en insérant la tige filetée dans le trou percé à la base.

L'étape suivante consiste à faire passer un "bout" de 16m de diamètre 8mm autour des deux barres de flèche pour venir former les deux triangles verticaux qui vont maintenir le mat des deux côtés afin d'éviter qu'il ne bascule.

Je capelle via un mousqueton le "bout" bâbord au support de cadène, je fais un œil à 20 cm, pour pouvoir ensuite accrocher le "bout" qui me servira de triangle horizontal bâbord avec le tangon, et je vais en faire de même à tribord, sauf, que, je fais tomber à l'eau le deuxième mousqueton.

Me voilà bon pour faire un nœud de chaise au support de cadène. 

Je fais ensuite mes deux triangles horizontaux parfaitement tendus à l'aide des taquets fixés sur le tangon.

J'accroche ensuite une petite poulie au support de cadène de l'étai de génois, J'accroche un "bout" de 6mm au pontet situé au bout du tangon, je fait passer ce "bout" dans la poulie et je le ramène au winch de GV du Cockpit.

Je fixe ensuite la drisse de "Spi" au balcon de proue et je décroche l'étai de génois de sa cadène pour l'accrocher au pontet de l'extrémité supérieure du tangon.

Nous passons au pied du mat et nous retirons les deux boulons qui fixent le mat au roof.

Temps de mise en place, quinze minutes environ.

Les cinq triangles assurant l'équilibre du mat sont en place, je décroche la drisse de "Spi" du balcon, je la tourne sur son  taquet au mat, puis je vais au Winch de GV pour relâcher progressivement le "bout" qui maintenait le mat en place.

La suite, en image, tout descend en 33 secondes sans accroc. 

Nous retirons ensuite le tangon, faisons glisser l'embase de mat jusqu'au balcon de proue, et nous tentons de passer la nouvelle drisse de génois par la poulie de tête de mat.

• Rien à faire, elle ne descend pas.
• Nous changeons notre fusil d'épaule et nous tentons de faire passer un mandrin guide en acier à partir de la tête du mat, mais rien n'y fait, à mi-mat, le mandrin ne descend plus et lorsque nous le retirons, nous ramenons un peu de plastique blanc de l'intérieur du mat.
• Nous tentons une nouvelle approche par le pied du mat, mais n'arrivons pas après avoir retiré le sabot à sortir la poulie de pied de mat, les vis sont mangés par le sel.
• Je prends finalement la décision de demander à "Sanguinautic" d'intervenir pour passer la drisse de génois, mais également la changer la même occasion la drisse de GV qui est bien abimée aussi.

A suivre pour le rematage...

Bricolage

20 mars 2022.

Aujourd'hui, 18⁰ temps un peu gribouille, le programme est le suivant:

• Essai des nouvelles cloisons tribord avant lasurage.
• Essai de la chèvre qui doit recevoir le mat lors des démâtages et mâtages. 
• Vérification des longueurs de bout pour le triangle de force des haubans du système de matage en solitaire.
• Vérification du trou pour insertion du guide de support de la chèvre de proue pour le matage en solitaire et éventuellement élargissement du trou.
• Prises de côtes pour aménagements intérieur toilettes 
• Colmatage évacuation eau cockpit 
• Nettoyage s'il me reste du temps des restes de la tempête de sable de ma semaine dernière. 

Essai des nouvelles cloisons tribord avant lasurage.

Comme d'habitude, j'ai travaillé à partir des cloisons existantes en deux ou trois parties, et des mesures que j'avais prises la dernière fois.
Certaines découpes non pas été totalement précises et j'ai dû rapper un peu à la râpe à bois, découper au cutter (au passage un bout de l'extrémité du pouce gauche qui m'a valu une belle poupée et un "Mais tu pouvais pas faire attention!" de Florence.
Mais à l'arrivée, cela le fait.

Cloison tribord de séparation du carré du poste avant

                           Vue du carré                                                            Vue du poste avant

Demi cloison gauche de la penderie

                       Vue de devant                                                                  Vue de derrière

                   

Le futur placard vue de face sans le placage de façade à venir

Essai de la chèvre qui doit recevoir le mat lors des démâtages et mâtages. 

L'essai a été concluant, j'ai percé les trous pour la mise en place des colliers du bas et des vis écrou du haut, il me reste à écarter l'espace recevant le mat et mettre en place un rouleau permettre au mat de glisser.

La chèvre mise en place

Vérification des longueurs de bout pour le triangle de force des haubans du système de matage en solitaire.

Avec 15 mètres de bout, j'arrive parfaitement à faire le triangle de force pour les haubans, il me faut encore 10 mètres de plus pour faire le triangle de force du support de la chèvre de proue.

Vérification du trou pour insertion du guide de support de la chèvre de proue pour le matage en solitaire et éventuellement élargissement du trou.

• Je n'avais pas de trou finalement pour insérer le guide contrairement à d'autres mât d'Edel.
• J'ai donc positionné la chèvre de proue, marqué le milieu et percé un trou de 4 mm, puis de 6 mm et pour finir de 8 mm de diamètre afin de pouvoir insérer le guide.
• J'en ai profité pour prendre la mesure de l'arrondi du mât avec un profilé et reproduire se profilé dans la chèvre de proue pour qu'elle épouse parfaitement le mât.

Le profilé posé sur la chèvre pour épouser la forme du mât.

Prises de côtes pour aménagements intérieur toilettes 

Les mesures ont été prises, il ne me reste plus qu'à faire les plans puis à construire.

Colmatage évacuation eau cockpit 

Je n'ai pas eu le temps de le faire, c'est remis à la prochaine fois.

Nettoyage s'il me reste du temps des restes de la tempête de sable de la semaine dernière. 

Ben non, Moana reste tel qu'il était et on va attendre la pluie. :)

La drisse s'envoie en l'air

26 Septembre 2021

Pour cette troisième sortie de l'année, deuxième à la voile si j'élimine celle au moteur avec mon petit fils, et première si j'élimine celle du mois de juin où j'ai cassé le moteur et échoué Moana, je ne sors pas seul.

J'emmène avec moi un autre propriétaire d'Edel 665, Philippe R.

La journée promettait d'être sympathique, un coéquipier sympa, et de bonnes conditions de temps pour naviguer.

La température extérieure est de 22°, le ciel est nuageux avec des éclaircies et le vent est de force 3 à 4 environ 10 nœuds avec des rafales à 15 nœuds.

Programme prévu pour la sortie:

Navigation en double pour affiner la navigation à la voile pour Philippe.

Casse croute de la sortie:

Bien qu'étant accompagné, le casse-croute est frugal, je suis au régime...
Au menu, salade composées maison à base d'émincées de poulet, de tomates et Concombre du jardin avec une sauce au yaourt maison. et Salvetat pour la navigation.

On prendra la bière au "Fanum" au retour au au port.
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Récit de la sortie:

Avant d'appareiller, de peur de réitérer l'épisode malheureux de la sortie du mois de juin, à l'aide de la gaffe je commence à arracher les algues qui foisonnent autour de mon moteur.

Je lance le moteur après quelques coups de lanceur, (il faudra que je pense à noter le nombre la prochaine fois afin de faire des statistiques), je le laisse tourner cinq minutes pour qu'il prenne le bon régime en surveillant la pissette, tout va bien.

Le niveau du lac est très bas, j'espère que nous arriverons à sortir.

Philippe est positionné à la proue de Moana et se charge de larguer à mon commandement la pointe bâbord, je largue la pointe arrière bâbord, j'enclenche la marche et j'informe mon coéquipier qu'il peut larguer l'amarre.

Nous reculons lentement, à mi-catway, je met la barre franche et celle du moteur sur tribord afin de faire pivoter Moana sur son ère, une fois dans l'axe, j'enclenche la marche avant et nous voilà parti.

Philippe est venu me rejoindre dans le cockpit car ne nous voilons pas la face, c'est un beau bébé, et à la proue il enfonce un peu Moana faisant caviter l'hélice du moteur hors bord.

Je passe les pontons je remonte tout droit un peu NO, me fiant sur les profondeurs affichées par la carte de mon application de Navigation, je scrute le sondeur, et je commence à m'inquiéter car le fond remonte, je vais devoir passer en "Surf Casting" une fois de plus dans le chenal, comme à toutes les fins d'été...

Je ne suis même pas encore arrivé dans le chenal que Moana s'immobilise.
Et merde, nous sommes échoués!

• Nous essayons de faire giter et de pousser le moteur.
• Nous ne bougeons pas!
• Philippe décide de se mettre à l'eau, elle est chaude et je l'ai déjà dit, un beau bébé à carrure de rugbyman.
• Prenant appui sur le tableau arrière il fait à la fois giter Moana et le pousse nous permettant de nous dégager et de prendre le chenal.
• Philippe préfère rester à l'eau et se faire tirer accroché à l'échelle pour le cas où nous nous échouerions une fois de plus, et, je l'avoue pour moi, alléger le bateau d'une bonne centaine de kilos.

Nous remontons tout le chenal, arrivons dans une zone où le sondeur indique 1,5m de profondeur, je passe la barre à Philippe, nous nous mettons bout au vent, et je vais hisser la GV qui monte gracieusement.

Je l'étarque parfaitement, la bôme est toujours centrée, je débloque la drosse du génois, je prend l'écoute de génois bâbord et je commence à dérouler le Génois.

Je n'en suis qu'à la moitié que Philippe m'alerte sur le fait que le Génois ne semble pas bien hissé.

Impossible, je l'avais bien vérifié lorsque je l'ai remis en place. 

Un contrôle, effectivement l'émerillon génois du profil d’enrouleur est à mi-hauteur sur l'étai.

Merde! La drisse a claqué!

Impossible de continuer à dérouler mon génois et à continuer comme ça, pas d'autre choix que d'affaler le génois et de le rentrer.

Philippe part à la proue en restant assis sur le pont et se charge de l'affaler en le gardant contre lui.

Philippe après avoir affalé le génois

Je bloque la barre avec le système mis en place au début de l'année, je rentre dans le bateau et je vais dans le poste avant ouvrir le panneau de pont.

Nous faisons rentrer le génois dans Moana par cette écoutille et nous reprenons notre route uniquement avec la GV et en conservant le moteur, certes non embrayé, mais tournant quand même pour le cas où nous aurions une nouvelle avarie de voile.

Moana uniquement à la GV

 Je ne suis pas superstitieux, mais quand je suis chat noir, et bien, c'est chat noir! 

La navigation est relativement agréable, un peu poussive parfois, mais en maintenant un vent de travers je peux tirer quelques bords forts agréables et nous faire plaisir.

Moana navigant juste avec la GV et moteur non embrayé au cas où

 

Nous croisons au loin une planche à voile sur Foil, un Kitesurfer bien entendu avec le vent que nous avons il doit bien s'amuser et quelques catamarans qui marchent plus forts que nous.

Notre visiteur en planche à foil

Nous partageons nos expériences, je réponds aux questions que Philippe se pose sur la navigation et les réglages sur un Edel 660 comme le notre, puis l'heure du retour arrivant, nous prenons le chemin du port après avoir affalé la GV et en espérant que nous ne nous échouerons pas en rentrant.

Cette fois, je surveille bien mon sondeur, nous faisons giter Moana sur Tribord en rentrant, je fais une large boucle pour rester le plus possible dans la conche, et ça passe.

Je remonte lentement entre les deux pontons, soudain au moment où je vais virer tribord pour accoster, le moteur se coupe.

Heureusement nous sommes deux, il n'y pas de vent, je sors l'aviron et je l'enclenche dans la dame de nage du tableau arrière pour godiller nous redonner un peu d'ère., Philippe à la proue guide Moana et nous accostons en douceur.

La godille a été dure, je n'avais plus pratiqué depuis au moins 30 ans, il va falloir que je m'entraîne, car deux pannes moteurs en moins de 6 mois, et comme on dit jamais deux sans trois, il faut que je sois opérationnel la prochaine fois.

Pourquoi le moteur s'est-il coupé ?

Réponse simple monseigneur, panne d'essence car je n'avais pas rempli totalement le réservoir avant de partir, après tout un voilier, c'est fait pour naviguer à la voile...

                      Trace de la navigation du jour à partir de l'application "Navionics"                   

La sortie a tout de même été très agréable quoiqu'un peu mouvementée.

J'en retiens les règles suivantes:

• Toujours contrôler ses cordages avant d'appareiller.
• Inspecter aussi ses haubans et bas haubans
• Faire le plein du réservoir.
• Giter en passant dans le chenal quand le lac est bas.

Synthèse de la navigation:

• Appareillage: 12h55
• Retour au port de l'Estey:  16h30
• Temps de navigation: 3h30
• Vitesse moyenne: 3 Nœuds
• Vitesse maximale:  8,4 Nœuds (c'était la sortie au moteur du chenal)
• Distance parcourue: 10,8 Mn

 

Articles que j'ai lus depuis pour me m'améliorer:

• TUTORIEL: Comment fonctionne un enrouleur de génois par Captain Ocean.

 

 

Je mets les voiles

Dimanche 5 septembre 2021.

Trois longs mois ont passé depuis ce funeste 6 juin où par la faute d'une fichue algue, voir le post, j'ai cassé mon moteur en sortie du port et je me suis échoué comme un matin d'eau douce.

Aujourd'hui, il fait un temps magnifique, plus de 30º, très très peu de vent et Louane va passer l'après midi chez un copain à Saucats.

J'en profite pour aller sur Moana remettre l'Easy bag,  la GV et le génois sur l'enrouleur.

Mise en place de la GV

• Je commence par passer le coulisseau du point d'écoute dans le rail de la bôme, puis j'attache la manille du point d'amure.
• J'attache la manille de la drisse au point de drisse, je glisse les premiers coulisseau dans le rail du mat, je fais passer la drisse dans le renvoi plat de pont puis dans le coinceur et je commence à tirer sur la drisse pour hisser la voile, elle monte totalement, je bloque la drisse via le coinceur et je vais passer à l'Easy Bag

Mise en place de l'Easy Bag

Comme je l'avais expliqué dans un précédent post, le plastique des sangles de l'Easy bag qui servent à fermer ce dernier derrière le mat, cuit par le soleil car pas traité anti-UV, a cassé net, me privant de toute possibilité de fermeture à cet endroit.

J'envisageais de réparer cela en cousant des sangles avec attaches métalliques (travail fastidieux et difficile à réaliser pour un novice de la couture non outillé comme moi), quand une publicité sur 

Facebook m'a donné une idée pour une solution rapide et facile à mettre en place.

- Utiliser une pince crantée d'attache de bâche!

Bien entendu le prix du produit proposé sur Facebook me paraît assez élevé pour ce qu'il est, et, pour m'être déjà fait avoir avec une montre connectée que j'ai payé 99€ sur le site sponsorisé alors que sur Aliexpress le même modèle n'était qu'à 26,20€, j'ai fais une recherche sur Amazon et j'ai trouvé mon lot de douze pinces à 13,99€ que j'ai commandé immédiatement.

Pince crantée d'attache de bâche commandée

L'idée était de relier l'anneau de la pince par une garcette à l'œil en plastique de l'Easy bag et de faire mordre la pince et de la bloquer au niveau des assises en plastique de l'ancien système de fixation sur l'Easy bag.

J'ai mis en place 4 systèmes d'attache, deux mono-pinces raccordées aux yeux existants, et deux en doubles pinces attachées à chacun des côté de l'Easy bag pour mieux fermer.

J'engage la bordure de l'Easy Bag dans le rail de la bôme et je laisse retomber les deux côté de part et d'autre de la bôme.

Je positionne ensuite mes deux bouts de Lazy Jack par des nœuds de chaise sur les deux attaches prévues de part et d'autres de l'Easy Bag.

Pour finir, j'attache l'extrémité de l'Easy Bag via le bout prévu à un pontet distant de la bôme.

L'Easy Bag étant maintenant en place, il ne me reste plus qu'à affaler la GV, la plier proprement sans son enveloppe et fermer la fermeture éclair.

Mise en place du Génois sur l'enrouleur

• La manipulation est plus aisée à réaliser à deux que seul, mais pas infaisable.
• La condition impérative est le vent soit le plus faible possible voire inexistant, et ce jour, c'est bien le cas.
• J'accroche la manille du point de drisse sur l'émerillon Top de l'enrouleur et la manille du point d'amure sur l'emmagasineur.
• Je guide de la main la bordure dans le profil de l'enrouleur pour avancer un petit peu, tout en gardant la drisse du génois, et je commencer à hisser lentement le génois, tout en laissant libre le point d'écoute avec un génois pas du tout entravé.
• Du fait de ma position, une fois le génois hissé d'un quart, je suis rapidement obligé de faire des allers retours entre le pied de mat pour tirer sur la drisse et l'enrouleur pour guider la bordure.
• Le génois monte lentement mais sûrement et une fois en place, je souque la drisse et termine par un tournage en huit autour du taquet de pied de mat.
• Je positionne ensuite via une manille les deux écoutes de génois au point d'écoute et je fais passer les écoutes dans les chariots d'avale tout et je libère la bosse de l'enrouleur sur laquelle je tire pour enrouler mon génois progressivement.
• Tout se passe bien, le génois est enroulé, il ne me reste plus qu'à lover la bosse proprement, la positionner dans l'équipée bâbord du cockpit, tourner proprement les écoutes autour des winchs et et des taquets puis ranger chacune des deux écoutes dans chaque équipée.

Voilà Moana est parée pour prendre le vent et faire une sortie à la voile prochainement.

Sortie en famille

 Jeudi 12 aout 2021

Aujourd'hui pour la première fois de sa vie et de la mienne j'embarque mon premier petit-fils, le fils de ma fille aînée.

Il a deux ans, vit loin de nous à 600 km, et nous n'avons que peu d'occasions de le voir et de passer du temps avec lui.

Pour cette première, nous sommes accompagnés de Louane, sa tante, Florence, mon épouse et sa grand-mère, et nous n'allons sortir qu'au moteur parce que après la remise en état de Moana suite à son échouage, je n'ai pas encore pris le temps de remettre le génois et la GV.

Je préfère aussi pour cette première navigation avec lui, rester bien à plat, ne sachant pas comment il va se comporter.
Enfin, Florence, n'aime pas la navigation à la voile, elle apprécie les balades au moteur, mais c'est tout.

La température extérieure est de 28°, il fait un temps mitigé, ciel voilé, un peu de pluie pourrait arriver dans l'après-midi et le vent est de force 1.

Programme prévu pour la sortie:

Pique nique à bord de Moana, puis sortie au moteur d'une à deux heures et retour à la maison après la halte traditionnelle à Mios pour acheter un poulet frites

Casse croute de la sortie:

Florence nous a préparé un pique sympa avec des sandwichs au jambon fromage et des chips pour les enfants, plus du saucisson.

Pour nous, étant au régime, ce sera jambon et tomates concombres du jardin avec en dessert des biscuits Dukan à la noisette.

Récit de la sortie:

Après avoir bien casse crouté, le grand moment est arrivé.

Adrien a mis non sans râler un peu son gilet de sauvetage, Louane en a fait de même puis est allée se positionner à la proue pour larguer la garde traversière, la pointe tribord et attendre mon ordre pour larguer la pointe bâbord.

Florence s'est installée avec le petit dans le cockpit sur Tribord pour ne pas me gêner dans ma manœuvre d'appareillage pendant que je lançais le moteur.

Une fois ce dernier ronronnant comme un chat, j'ai largué la garde arrière bâbord, donné l'ordre à Louane de larguer la dernière pointe, engagé la marche arrière et mis la barre à bâbord pour virer tribord en arrière.

Ma sortie du Catway effectuée, et Moana ayant tourné d'un quart de tour, je pouvais passer en marche avant et prendre la route du chenal à petite vitesse.

Adrien était super heureux et n'arrêtait pas de regarder à tribord et bâbord dans les bras de Florence.

Louane pendant ce temps était à la proue prenant une veille active.

Louane en veille à la proue

Une fois sortis du chenal, Louane me rejoint, je lui confie la barre et lui demande de continuer plein Nord en jusqu'à la troisième bouée, puis ensuite de virer sur bâbord pour remonter en direction du port de Cazaux.

Louane fait l'apprentissage du sondeur

Je m'installe à côté d'elle et le petit bout vient s'assoir sur me genoux en regardant avec beaucoup d'émerveillement sa tante en train de barrer.

Je lui demande alors s'il veut lui aussi tenir la barrer et aider Louane et c'est avec un grand sourire que j'ai un oui de la tête dans un premier temps timide, puis franchement affirmé ensuite.

Mamie Florence profite de cet instant de partage pour faire un shooting photo.

  

Après un petit quart d'heure à naviguer tranquillement, le petit se laisse aller, deviens de plus en plus lourd, et ses yeux se ferment.

Florence propose de prendre le relais un peu plus abritée du vent que nous afin de lui permettre de s'endormir, car nous sentons bien que la sieste navigatrice touchant tous les enfants arrive à grand pas, ou grandes risées devrais-je dire, bien que nous n'exploitons pas d'un iota le vent aujourd'hui.

J'en profite pour prendre quelques photos et vidéos que je vais précieusement garder.

La famille dans le cockpit

 

La suite, ne se fait attendre, à peine cinq minutes après être passé dans les bras de Florence, Petit Loulou dort du sommeil profond des enfants:

Petit loup dort, c'est le moment parfait pour aller dans le carré

Florence délicatement descend dans le carré et installe Adrien sur la couchette bâbord, le bloque avec des coussins pour éviter qu'il ne roule et revient nous rejoindre pour profiter un peu plus de la navigation.

Vers 16h00, je demande à Louane de faire demi-tour et de prendre le chemin du port, lorsque nous arrivons dans le chenal, je réduis la vitesse, je reprends la barre et je guide lentement Moana jusqu'à son emplacement, un dernier virement de bord sur Tribord, Louane à la proue, et nous accostons bâbord à quai comme d'habitude.

Je coupe le moteur, et c'est le moment que choisi Adrien pour se réveiller.

Il ne nous reste plus qu'à ranger le bateau, le fermer et aller prendre une glace bien méritée puis rentrer non sans oublier d'acheter un poulet à Mios...

Synthèse de la navigation:

• Appareillage: 14h30
• Retour au port de l'Estey:  16h40
• Temps de navigation: 2h10
• Vitesse moyenne:  3,5Nœuds
• Equipage
• Patrick GILLET (moi) Skipper
• Louane GILLET, équipière
• Florence GILLET, passagère
• Adrien LEGRAND, passager.

Fortune de mer (intérieure)

Dimanche 6 juin 2021.

Non ce n'est pas la commémoration du débarquement de 1944 et nous ne sommes pas en Normandie, mais à l'arrivée, même sans mort d'homme, la journée est à marquer d'une pierre noire.

Pourtant, elle s'engageait comme une super journée.

Le vent s'annonçait comme un Force 3 à 4, pour ma première sortie de l'année cela s'annonçait parfait.

Avant d'appareiller, il me fallait commencer par l'installation de la cloison qui isole la couchette du poste avant des toilettes.

J'arrive au port de l'Estey à 11h30, il fait gris, un peu frais et le vent est bien présent comme annoncé.

Je vais ouvrir Moana, j'apprécie d'un coup d'œil le travail réalisé durant le premier semestre et je vais chercher à la voiture mon panneau, mes outils et mon casse croute.

Pose du panneau de séparation de la couchette du poste avant des toilettes.

• Je fais passer ma cloison par le passage entre le carré et le poste avant, ça passe. J'en suis heureux.
• Je positionne ma cloison contre la banquette, c'est parfaitement découpé cette fois-ci.
• Je retire la cloison, je fais mes boudins de Sika, et je la repositionne puis je la visse à la fois contre la banquette et contre le tasseau. C'est parfait.
• Il ne me reste plus pour finir cette partie qu'à réaliser:
• Un habillage du coussin triangle de la partie avant tribord.
• La mise en place d'un rideau à l'avant pour fermer l'accès à la bannette réalisée et offrir de l'intimité à son occupante.
• Décorer la cloison.

Nous pouvons maintenant passer aux choses sérieuses et effectuer ma première sortie de l'année en solo

Programme prévu pour la sortie:

Effectuer diverses manœuvres en solitaire pour me remettre dans le bain pour cette première sortie et notamment faire des mises à la cape puis un retour Vent arrière Grand Largue en ciseau si possible.

Casse croute de la sortie:

Etant seul, un casse croute frugal et facile à manger est de rigueur
Au menu, sandwich jambon fromage, compote à boire et Salvetat pour la navigation, et une petite bière pour le retour au port.
.

Récit de la sortie:

Le port est bien encombré par des algues lagarosiphon major et j'en ai plein autour du moteur.

Dans le passé j'ai déjà perdu un moteur "Evinrude" en bouchant la crépine d'aspiration de l'eau de refroidissement.

Je mets en route le moteur, il fume un peu depuis qu'il n'a pas tourné puis prend son rythme de croisière.

Je largue les amarres et je pars en marche arrière

Tout se passe bien, j'ai 1,2 mètres dans le chenal, c'est parfait,

Je suis presque arrivé aux passes du port de l'Estey lorsque mon moteur se met à tousser puis s'arrête net.

J'ai du vent qui m'arrive par bâbord qui va me déporter vers l'île en sortie du port sur tribord. Je tente de relancer mon moteur, rien n'y fait.

Moana étant un voilier, je me dis que je vais hisser la GV pour me sortir du port et après tranquillement je tenterai de relancer le moteur, et si je n'y arrive pas, je tenterai de trouver un autre bateau pour me remorquer au port.

Malheureusement, n'étant pas bout au vent, ma GV monte à mi-hauteur du mat et une latte se bloque dans le lazy jack, je dois affaler et tenter d'aller guider la GV en bloquant la barre avec un bout.

La situation, commence à devenir tendue et compliquée.

Je me rends au pied du mat, j'affale, et je tente de hisser, mais rien n'y fait, j'ai passé l'île et poussé par vent je dérive en croisant un kayac avec deux passagers à bords, un pédalo que j'informe que je ne gouverne plus et à qui je demande d'aller chercher des secours.

Moana est le jouet du vent qui le pousse comme il le veut.  C'est complètement fou, mais je dérive en épousant la côte jusqu'à ce que je sente que Moana s'immobilise.

Je suis échoué...

Je peste un bon coup, je me sens minable.

Je vois arriver un zodiac en provenance du Club de Voile de Sanguinet (CVS)

Je barreur me demande ce qui m'arrive, je lui explique la situation et il me propose de tenter de me déséchouer et de me ramener au port de l'Estey.

je lui lance une remorque, et il tente de me remorquer, rien n'y fait malgré un moteur puissant, malgré différentes positions de ma part pour tenter de faire giter Moana en restant à bord.

Au final, je mouille l'ancre, je sécurise Moana, je le ferme et je saute dans le Zodiac qui me ramène honteux au port de l'Estey.

Il ne me reste plus qu'à sauter sur le catway remercier mon sauveteur et rentrer à la maison.

Au retour, je me fais flasher par le radar de la sortie de Sanguinet, une amende pour excès de vitesse viendra clôturer cette journée.

Trace de la navigation du jour à partir de l'application "Navionics"

 

                                           Moana échoué pris en photo de la berge à côté du CVS            

Synthèse de la navigation:

• Appareillage: 14h11
• Retour au port de l'Estey:  15h49
• Temps de navigation: Néant
• Distance parcourue: 1,7 Mn

Analyse à froid:

• Je n'aurai pas dû tenter de hisser la GV mais mouiller l'ancre tout de suite, quitte à rester dans les passes.
• J'aurai dû mieux surveiller ma pissette car j'aurai probablement vu qu'elle ne coulait plus.
• J'ai une godille, je sais godiller, j'aurai dû m'en servir.

Pluie

 Il pleut, il pleut bergère...

16 mai 2021, cela fait maintenant presque quinze jours qu'il pleut sans arrêt.
A part le samedi 8 où le soleil a été magnifique mais où je suis resté à la maison en famille, il n'a pas arrêté de pleuvoir.

Ce qui est positif, c'est que cela va remplir le lac, je le vois au niveau de la piscine qui est remontée à son niveau de trop plein.

Je ne suis pas retourné voir le bateau car je n'avais rien à y faire pour l'instant.

La vidange et la révision du moteur étant faites, et n'ayant pas beaucoup avancé sur la cloison de séparation de la couchette avant du local toilettes, rien ne motivait une descente, malgré une certaine envie.

Pour l'instant, je chine sur les sites Internet à la recherche d'un baromètre/Hygromètre/Thermomètre pas trop cher, et je pense avoir trouvé le combo Adhoc sur Amazon avec en plus une horloge. Les quatre instruments sont en laiton et d'un diamètre de 10 cm.
Ils auront belle allure sur la cloison du carré.

Du moins si je les achète.

Je suis toujours à la recherche d'un beau motif sticker à mettre sur la cloison du carré, et je commence à cogiter sur les rénovations de la partie tribord du poste avant, et donc du carré.

La pluie à au moins cela de bon, j'ai le temps de faire fonctionner ma matière grise.

Bonne nouvelle également, j'ai peut être trouvé une solution simple pour mon appareil anti-ronflement avec une station d'énergie autonome portative via la revue bateau.
La question que je me pose est la suivant, est ce que le coût se justifie.
A évaluer...

03 mai 2021, chouette on est déconfinés, je peux aller au bateau.

 Aujourd'hui nous avons été déconfiné.

Concrètement, cela veut dire que nous avons désormais le droit d'aller à plus de dix kilomètre de notre domicile.

Du coup, j'en profite pour venir faire une visite à Moana et installer la nouvelle cloison de séparation du carré du poste avant, plus, poser la cloison qui isole la couchette du poste avant des toilettes.

La réalisation des deux cloisons fera l'objet de deux articles séparés et explicites dans l'avenir.

J'arrive au port de l'Estey à 11h00, il fait un temps superbe, mais un peu frais tout de même, autour de 17°, je file prendre un café au Fanum, histoire de prendre la température du port depuis un mois que je n'y ai pas mis les pieds.

• Christophe m'apprend que le lac a baissé de presque 1 mètre, et qu'il n'y a plus que 55 cm dans le chenal car une partie du lac a été vidée dans le lac inférieur et l'employé qui a fait la manipulation n'a pas fermé la vanne assez tôt. Résultat, le lac se trouve à son niveau de fin d'été, c'est à dire, hyper bas.
• Pour moi, avec mon tirant d'eau d'1m ce n'est pas une bonne nouvelle, car si la situation ne s'inverse pas, je ne pourrai pas sortir avant longtemps et mon été sera un peu gâché.

Mais revenons à nos moutons.

• Je vais ouvrir Moana, l'intérieur est parfaitement sec, je retrouve avec plaisir la table que j'ai refaite en début d'année, elle n'a pas bougé d'un iota.
• J'amène mes deux panneaux, mes outils, mon casse croute (et oui, c'est important) et j'attaque le boulot.

Pose du panneau de séparation de la couchette du poste avant des toilettes.

• Comme je dois le coller, pour la partie basse, à la banquette au Sika et le visser contre la cloison de séparation du carré, je préfère commencer par lui.
• Là, horreur, j'ai pas tenu compte de la configuration du bateau, je ne peux passer le panneau derrière le poteau central qui soutient le mat.
• Je m'aperçoit aussi, que je me suis trompé d'endroit pour la pose du profilé arrondi, je l'ai mis sur la partie supérieure et non sur la zone de passage.
• Bon, il va falloir reprendre ça, procéder à une découpe et une pose du profilé au bon endroit.

Pose de la cloison de séparation du carré du poste avant.

• Je dégage la zone de travail en retirant le contre plaqué de l'équipée bâbord, je mets en place ma cloison non sans mal, et après avoir démonté un des support  de la tablette des toilettes sur la face interne côté toilettes.
• Je visse la cloisons à la fois dans les caissons et sur le poteau central.
• Je mets en place la goulotte pour les fils électriques du côté des toilettes, puis je refixe le contre plaqué de l'équipée bâbord.
• Une fois les coussins et la table remis, il ne me reste plus qu'à manger mon casse croute et rentrer chercher Louane à l'école.
• La prochaine fois, je fixerai la cloison de séparation de la couchette du poste avant des toilettes, je mettrai en place un baromètre/hygromètre/thermomètre, un sticker et une patère en laiton sur la cloison de séparation du carré et du poste avant.

En attendant, une vue panoramique de Moana avec la nouvelle cloison:

Menu casse croute.

• Salade composée maison (avocat, tomate, mais, jambon cru, et Comté)
• Saucisse sèche
• Chips
• Salade de fruit
• Salvetat

Nouvelle cloison de séparation entre le carré et poste avant

A l'origine

Lorsque j'ai acheté "MOANA", il y avait de nombreux instruments fixés sur la cloison, horloge, baromètre, radio, gonio, loch, etc...
Comme ils étaient obsolètes et ne fonctionnaient plus pour la plupart, je les ai retirés laissant de grands trous dans la cloison déjà vieillissante côté carré.

                                La cloison séparant le carré du poste avant avec la table devant

Côté poste avant, un petit néon était accroché et partait en lambeau, il m'a aussi fallu l'enlever, rendant la cloison franchement peu agréable.

La cloison était composée de deux panneaux rattachés entre eux par des plaques ou des montants de bois.
Visiblement, le panneau du haut avait été rajouté, et, lorsque je regarde des photos des dépliants d'origine de l'Edel 660, on voit clairement qu'il n'y a que la partie basse.

Le projet de réfection

Pour la nouvelle cloison, j'ai fait le choix de la fabriquer dans un panneau unique et de me servir des deux anciens panneaux comme de gabarit.

Pour la fabrication, j'ai opté pour du contreplaqué extérieur avec trois couches de lasure Sikkens Cetol Filter 7 Plus et trois couches de vernis marin Synthilor ambré, comme pour la table ainsi qu'un profilé en L positionné sur la tranche situé dans le passage entre le carré et le poste avant afin de le protéger, mais aussi de pouvoir ensuite y poser la porte.

J'ai opté pour le contreplaqué extérieur car il est de meilleure qualité que le normal et moins cher que le marine. Ce contreplaqué ayant un bon comportement face à l'humidité est classé CTBH (classe 2 norme NF EN 636-2) alors que le contreplaqué marine est classé CTBX selon la certification CTB du FCBA (classe 3, norme NF EN 636-3).

Au vu des dimensions des deux panneaux j'ai pris une plaque de 120 cm de long, 105 cm de large sur 1 cm d'épaisseur

La réalisation du chantier

La découpe et les perçages

J'ai positionné les deux panneaux de l'ancienne cloison sur la plaque achetée, puis j'ai tracé ma future découpe avant de découper à la scie sauteuse:

Le panneau avec la découpe tracée au crayon                   La cloison une fois découpée

J'ai ensuite repositionné les anciens panneaux sur le nouveau panneau découpé pour vérifier si j'étais parfaitement aligné, effectué quelques retouches de découpe, et percé l'ensemble des trous avec fraisage pour les têtes de vis en inox qui serviront à fixer la la cloison à bord de Moana sur les fixation déjà en place.

Ancienne et nouvelle cloisons superposées pour vérification

Je suis ensuite aller vérifier à bord de Moana si ma découpe était bonne, et malheureusement j'ai dû rectifier quelques courbes du côté de la coque car la cloison ne se positionnait pas parfaitement.

Modification du projet

En cours de réalisation, ma fille Louane est venue me proposer de modifier le poste avant en réduisant sa couchette deux places en une couchette une place, et de monter un nouvelle cloison afin de ne plus être dérangée par la personne qui va aux toilettes.

Pour quelqu'un qui ne visualise par l'Edel 665 et ses toilettes, un petit rappel s'impose.

Les toilette sont situées sous une planche amovible sur laquelle repose le deuxième coussin matelas composant la double couchette du poste avant.
Lorsque l'on utilise les toilettes, il faut donc retirer le matelas et la planche, ce qui vous l'avouerez est extrêmement dérangeant pour celui ou celle qui dort à ce moment là dessus.

Nous avons opté pour une cloison de séparation verticale qui reposera sur la base du coffre situé sous la couchette et la cloison de séparation entre le carré et le poste avant. L'accès à cette mini cabine se faisant par la pointe avant avec pour fermeture un rideau.

Bref, ma fille m'a demandé de lui construire sa "bannette" ou sa "caille" comme nous l'appelions dans la Marine Nationale Française.

La cloison de séparation "bannette/toilettes" sera fixée conjointement en appui sur un tasseau fixé sur la cloison séparant le poste avant du carré et l'assise de la couchette.

La réalisation de cette partie fera l'objet d'un article à part.

Pose des tasseaux d'appuis

Afin de supporter la cloison de séparation entre la couchette et toilettes, j'ai opté pour la pose de tasseaux de bois de 40mm par 20mm vissées sur la cloison de séparation du carré et qui seront vissée à la cloison de la couchette.

Le tasseau vertical dépassera de la cloison dans sa partie inférieure pour bien plaquer la cloison de la "bannette/caille"

Les vis utilisés sont des vis à bois inox à tête fraisée.

J'ai aussi profité de ce chantier lancé durant le troisième confinement pour revoir le rangement et l'organisation des WCs en les immobilisant et en ajoutant un rangement pour le papier toilette et les produits chimiques.

Il me fallait les positionner avant de passer à la lasure et au vernis.

Lasure des deux côtés de la cloison.

Les deux côté de la cloison ont été poncés manuellement au grain120, puis 240 et avec une finition au 320.

Trois couches de lasure "Sikkens" ont été passées de chaque côté aves entre chaque couche un ponçage au grain 320.

Vernissage des deux côtés de la cloison.

Les deux côtés de la cloison ont été poncés manuellement au grain  320.

Trois couches de vernis marin Synthilor "Ambré" ont été passées de chaque côté aves entre chaque couche un ponçage au grain 320.

Pose du profilé en L sur la tranche.

Le profilé a été collé et clouté sur la tranche à l'aide de petits clous en cuivre pointés dans le milieu.

Le profilé a été arasé sur la face interne, puis j'ai posé un scotch de protection avant passer trois couches de lasure puis trois couches de vernis.

Vue des deux côtés da la cloison avant la pose

Vue de la cloison côté toilettes

Pose de la cloison

La cloison est fixée sur la partie tribord au niveau du poteau inox de renfort du roof par 4 vis, et ensuite est fixée dans sa partie basse par des vis reprenant les trous de fixation d'origine avec une couche de Sikaflex.

La fixation de la partie haute est assurée sur bâbord par un petit tasseau de bois collé par un joint "congé" par le précédent propriétaire.

Le rendu final vu du carré

Sur cette photo, la cloison séparant la "bannette/caille" n'est pas encore mise en place et la décoration finale de la cloison n'est pas encore réalisée faut de moyens financiers.

Cela fera l'objet d'un prochain travail et d'un prochain post bien entendu.

L'année prochaine, je m'attaquerai à la réfection de la cloison tribord séparant le bloc cuisine et la création de placards dans le coin WC.